Bible et calendrier Maya
Fin du monde en 2027 :
Apparitions de la Vierge
La Vierge annonce l'Apocalypse, mais le Vatican, incrédule, n'informe pas le monde !
1916 : les trois apparitions
Les trois confidents, choisis par la Mère de Dieu pour manifester au monde son grand message de salut, naquirent à Aljustrel, paroisse de Fatima, circonscription de Vila Nova de Ourém, appartenant alors au patriarcat de Lisbonne et, à partir de 1918, à l’actuel diocèse de Leiria-Fatima. Ils s’appelaient :
Lucia de Jesus Santos, née le 28 mars 1907, bien qu’elle ait été enregistrée comme étant née le 22 de ce mois. Elle était la dernière des sept enfants d’Antonio dos Santos (1868-1919) et de Maria Rosa (1859-1942). Elle reçut le baptême dans l’église paroissiale de Fatima le 30 mars suivant.
Francisco vint au monde le 11 juin 1908 et il fut baptisé neuf jours plus tard, c’est-à-dire le 20 du même mois. Il était le fils de Manuel Pedro Marto (1873-1957) et d’Olimpia de Jesus (1864-1956), sœur du père de Lucia. Sa sœur Jacinta Marto vit le jour le 11 mars 1910 et reçut le baptême le 19 du même mois, fête de St. Joseph.
Ces deux familles se distinguaient, non par leurs richesses mondaines, mais par l’honnêteté, le sérieux, l’union et le travail. Indéfectiblement chrétiennes, elles accomplissaient tous leurs devoirs civiques et surtout religieux.
Au printemps 1916, alors que la première guerre mondiale sévissait, c’est au lieu dit la Loca du Cabeco, qu’un ange est apparu à trois petits bergers. Lucie de Santos, alors âgée de 10 ans était accompagnée de ses deux cousins Jacinthe (7 ans) et François Marto (10 ans), tous trois issus d’une famille paysanne misérable. Les petits bergers eurent par 3 fois la vision d’un ange de la paix qui avait pour mission de les préparer à la Venue de la Vierge Marie. A chaque apparition, l’ange invitait les enfants à prier et les accompagnait dans leur recueillement. Durant l’été, l’ange se manifesta une seconde fois auprès des enfants qui jouaient et les exhorta à prier : « Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des Sacrifices ». Il se présenta alors comme étant l’ange gardien du Portugal.
A sa dernière Apparition, en automne 1916, l’Ange céleste donna l’hostie à Lucie et fit boire le contenu du calice à Jacinthe et François en disant :
« Prenez et buvez le corps et le sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats, réparez leurs crimes et consolez votre Dieu ».
Les apparitions de l'ange du Portugal :
Au printemps 1916, alors que les trois pastoureaux, Lucia, Francisco et Jacinta, étaient en train de jouer à la Loca do Cabeço, ils virent venir vers eux, passant au-dessus de l’oliveraie un jeune garçon d’environ 14 ou 15 ans, d’une grande beauté, plus blanc que neige et que le soleil rendait transparent comme s’il était en cristal.
En arrivant près de nous il dit :
_ N’ayez pas peur. Je suis l’Ange de la paix. Priez avec moi. Et, s’agenouillant à terre, il courba la tête jusqu’au sol, et il nous fit répéter trois fois ces paroles :
_ Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, n’adorent pas, n’espèrent pas et ne Vous aiment pas.
Puis, se relevant, il dit :
_ Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos suppliques. Et il disparut. L’atmosphère de surnaturel qui nous enveloppa était si intense que pendant un long moment, nous n’eûmes pratiquement plus conscience de notre propre existence, restant dans la position dans laquelle l’Ange nous avait laissés, répétant toujours la même prière.
Ses paroles se gravèrent d’une manière telle dans notre esprit, que jamais nous ne les avons oubliées. Et à partir de là, nous avons continué longtemps à les répéter, prosternés, jusqu’à tomber de fatigue.
La seconde apparition de l’Ange eut lieu (en été), non pas à l’endroit de la première, mais sur le puits du jardin potager de la famille de Lucia, où les trois pastoureaux jouaient, à l’abri des ardeurs du soleil.
Soudain, nous avons vu près de nous la figure de l’Ange :
_ Que faites-vous ? Priez ! Priez beaucoup ! Les Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez constamment au Très-Haut prières et sacrifices.
_ Comment devons-nous faire des sacrifices ? demandai-je.
_ De toutes les manières que vous pourrez, offrez un sacrifice en guise de réparation pour les péchés pour lesquels Il est offensé et de supplique pour la conversion des pécheurs. Attirez ainsi la paix sur votre patrie. Je suis son Ange gardien, l’Ange du Portugal. Surtout, acceptez et supportez avec soumission la souffrance que le Seigneur vous envoie.
Ces paroles de l’Ange se gravèrent dans notre esprit, comme une lumière qui nous faisait comprendre qui était Dieu, comment il nous aimait et désirait être aimé, la valeur du sacrifice et comment il Lui était agréable ; comment, par ce biais, Il convertissait les pécheurs. De fait, à partir de ce moment, nous commençâmes à offrir au Seigneur tout ce qui nous mortifiait.
Trois mois après, l’envoyé céleste descendit de nouveau avec le message le plus sublime à Loca do Cabeço, le lieu de la première apparition.
Je pense que la troisième apparition a dû avoir lieu en octobre ou à la fin du mois de septembre...
Dès que nous sommes arrivés là, à genoux, face contre terre, nous avons commencé à répéter la prière de l’Ange : Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime, etc. J’ignore combien de fois nous avions répété cette prière, lorsque nous avons vu briller sur nous une lumière inconnue.
Nous nous sommes redressés pour voir ce qui se passait et nous avons vu l’Ange tenant dans la main gauche un calice dans lequel tombaient quelques gouttes de sang, depuis l’hostie suspendue au-dessus. Il s’agenouilla près de nous et nous fit répéter trois fois :
Très sainte Trinité, Père, Fils, Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous les tabernacles de la Terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences dont Lui-même est offensé. Et, par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Puis, se levant, il prit de nouveau dans sa main le calice et il me donna l’hostie. Ce que contenait le calice, il le donna à boire à Jacinta et à Francisco, tout en disant :
Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus Christ horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu.
De nouveau, il se prosterna à terre et il répéta avec nous la prière, trois fois de plus : très Sainte Trinité, etc. et il disparut. Portés par la force du surnaturel qui nous enveloppait, nous imitâmes l’Ange totalement, c’est-à-dire en nous prosternant comme lui et en répétant les prières qu’il disait. La force de la présence de Dieu était si intense qu’elle nous absorbait et nous annihilait presque complètement. Elle sembla même nous priver de l’usage de nos sens pendant un long moment.
Le cycle Marial
13 mai 1917 : première apparition
Au terme de la soigneuse préparation réalisée par l’Ange, les voyants restèrent sensibilisés aux confidences de la Mère de Dieu.
Le dimanche 13 mai 1917, vers midi, les trois petits pastoureaux, Lucia (10 ans), et ses cousins, Francisco (9 ans) et Jacinta (7 ans), virent «au-dessus d’un chêne vert, une Dame vêtue entièrement de blanc, plus brillante que le soleil, resplendissant d’une lumière plus claire et plus intense que celle d’un verre de cristal rempli d’une eau cristalline et traversé par les rayons du soleil le plus ardent.
Nous nous sommes arrêtés, surpris par l’apparition. Nous étions si près que nous nous sommes retrouvés à l’intérieur de la lumière qui l’entourait ou dont elle resplendissait, à environ un mètre et demi de distance. Notre-Dame nous a alors dit :
_ N’ayez pas peur. Je ne vous veux aucun mal.
_ D’où êtes-vous ? lui demandai-je.
_ Je suis du Ciel.
_ Et que voulez-vous de moi ?
_ Je suis venue pour vous demander que vous veniez ici les six prochains mois, le 13 de chaque mois, à cette même heure. Par la suite, je dirai qui je suis et ce que je veux. Ensuite, je reviendrai encore ici une septième fois.
_ Et moi, est-ce que j’irai également au Ciel ?
_ Oui, tu iras.
_ Et Jacinta ?
_ Elle aussi.
_ Et Francisco ?
_ Lui aussi, mais il doit réciter beaucoup de chapelets.
J’ai alors eu l’idée de demander pour deux filles qui étaient mortes récemment. Elles étaient mes amies et elles venaient chez moi apprendre à tisser avec ma sœur aînée :
_ Est-ce que Maria das Neves est déjà au ciel ?
_ Oui, elle y est.
_ Et Amélia ?
_ Elle restera au purgatoire jusqu’à la fin du monde.
_ Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés dont Il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
_ Oui, nous le voulons.
_ Vous allez donc avoir beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.
Ce fut en prononçant ces paroles «la grâce de Dieu, etc.» qu’elle ouvrit les mains pour la première fois et nous communiqua une lumière très intense (comme un reflet qui aurait émané d’elles) pénétrant en nous par la poitrine et jusqu’au plus intime de notre âme, nous faisant nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était cette Lumière, plus clairement que ce nous aurions pu voir dans le meilleur des miroirs.»
Notre-Dame annonce aux pastoureaux une vie de souffrance : «Vous allez avoir beaucoup à souffrir.» Pour qu’ils puissent supporter une croix aussi lourde, elle leur promet l’aide d’une grâce dont elle leur permet de ressentir la mystérieuse réalité.
«Alors, sous l’effet d’une impulsion intérieure qui nous fut également communiquée, nous sommes tombés à genoux et nous avons répété du fond du cœur :
_ Ô ! Très Sainte Trinité, je Vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le Très Saint Sacrement.
Après ces premiers instants, Notre-Dame ajouta :
_ Récitez le chapelet tous les jours pour que le monde puisse obtenir la paix et la fin de la guerre.
Ensuite, elle commença à s’élever tranquillement, montant en direction du levant, jusqu’à disparaître dans l’immensité du ciel.»
Au cours de cette apparition, Notre-Dame a demandé trois choses :
Premièrement : de se rendre en ce lieu lors des six mois suivants, le 13 du mois, à cette même heure. Nous savons que malgré la persécution, la contestation et les punitions, les pastoureaux furent toujours présents à la Cova da Iria, le 13 du mois, à l’heure indiquée par Notre-Dame.
Deuxièmement : de réciter le chapelet chaque jour, chose qui représentait un intérêt tout particulier pour le salut de Francisco. Sur ce point, les voyants furent également des exécuteurs fidèles des demandes de la Mère de Dieu et ce, dès le jour même de l’apparition. Le soir même ils demandèrent et ils insistèrent auprès de leurs parents pour pouvoir réciter le chapelet.
Francisco, en particulier, multipliait les chapelets à la maison, dans les collines et partout, pour que Notre-Dame lui ouvre le chemin du Ciel.
Troisièmement : de s’offrir comme victimes à travers des actes de réparation et des supplications pour la conversion des pécheurs. Le «Oui, nous le voulons.» prononcé par Lucie fut fidèlement mis en pratique par les trois enfants. Ils eurent beaucoup à souffrir les pauvres enfants ! Ils furent moqués, ridiculisés, punis, persécutés, emprisonnés dans la maison d’arrêt pendant trois jours et il y eut ensuite, la maladie de Francisco, pendant près de six mois et celle de Jacinta, pendant un an et demi. À ces souffrances provenant d’une mission choisie pour eux par le Seigneur, les voyants ajoutèrent constamment des sacrifices volontaires.
Seconde apparition (13 juin 1917)
Malgré la fête de saint Antoine, la plus populaire et la plus courue de la paroisse, les trois enfants se présentèrent à la Cova da Iria, faisant le sacrifice de ne pas participer aux réjouissances particulières de cette journée.
Voici comment s’engagea le dialogue entre la Visiteuse céleste et ses confidents :
«Que voulez-vous de moi ? demandai-je.
_ Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous récitiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite je vous dirai ce que je veux.
_J’ai demandé la guérison d’un malade.
_ S’il se convertit, il guérira durant l’année.
_ Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel.
_ Oui, Jacinta et Francisco, je vais les emmener bientôt. Mais toi tu restes ici encore quelque temps. Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. À ceux qui s’y adonneront, je promets le salut et ces âmes seront chéries par Dieu, comme des fleurs posées par moi pour orner son trône.
_ Je vais rester seule ici ? demandai-je tristement.
_ Non ma fille. Cela te fait beaucoup souffrir ? Ne te décourage pas. Je ne t’abandonnerai jamais. Mon Cœur immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu.
Ce fut au moment où elle dit ces dernières paroles qu’elle ouvrit les mains et nous communiqua pour la seconde fois le reflet de cette lumière immense. En elle nous nous sommes vus comme engloutis en Dieu. Jacinta et Francisco paraissaient être dans la partie de cette lumière qui s’élevait vers le Ciel et moi dans celle qui se répandait sur la Terre. Devant la paume de la main droite de Notre-Dame, il y avait un Cœur qui semblait percé par les épines qui l’entouraient. Nous comprîmes qu’il s’agissait du Cœur immaculé de Marie, outragé par les péchés de l’humanité et qui demandait réparation.»
Dans cette apparition commence à se manifester la grande révélation de Fatima, le Cœur de Marie entouré d’épines, symbole de l’ingratitude des hommes et des offenses pour lesquelles il est outragé. Pour tout cela, il vient demander réparation.
Francisco, très impressionné par ce qu’il avait vu, demanda à ses compagnes :
«Pourquoi Notre-Dame avait-elle dans la main un cœur répandant sur le monde cette lumière si intense, semblable à Dieu ? Tu étais avec Notre-Dame dans la lumière qui descendait vers la Terre, alors que Jacinta et moi nous étions dans celle qui montait vers le Ciel.
_ C’est que, lui répondis-je, toi et Jacinta allez rejoindre bientôt le Ciel, tandis que moi, je vais rester avec le Cœur immaculé de Marie, un peu plus longtemps sur Terre.»
Et elle ne se trompait pas. Dans le faisceau de lumière qui montait vers le haut se trouvaient les deux pastoureaux les plus jeunes qui, peu de temps après, allaient partir vers le Ciel. Dans la lumière qui se répandait sur le monde, il y avait Lucie, dont la mission était de rester sur Terre afin de contribuer à la propagation du culte du Cœur immaculé de Marie. Comme pour cette mission l’écriture lui serait nécessaire, Notre-Dame lui a demandé d’apprendre à lire.
Troisième apparition (13 juillet 1917)
La plus importante des apparitions de la Cova da Iria, l’apparition-clé, le fondement de tout le message de Fatima, est la troisième apparition, celle du 13 juillet. Écoutons une fois de plus la description de Lucia :
«Que voulez-vous de moi ? demandai-je.
_ Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule peut vous secourir.
_ Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes et de faire un miracle pour que tous croient que Vous nous apparaissez.
_ Continuez à venir ici tous les mois. En octobre je dirai qui je suis, ce que je veux et je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.
Là, elle formula quelques demandes dont je ne me rappelle plus très bien. Ce dont je me souviens c’est que Notre-Dame a dit qu’il fallait réciter le chapelet pour obtenir les grâces durant l’année. Et elle continua :
_ Sacrifiez-vous pour les pécheurs et dites plusieurs fois, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice :
Ô ! Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation pour les péchés commis contre le Cœur immaculé de Marie.
En disant ces paroles, elle ouvrit de nouveau les mains comme lors des deux mois passés. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes quelque chose comme une mer de feu. Plongés dans ce feu, les démons et les âmes ressemblaient à des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant forme humaine, qui flottaient dans le brasier, portées par les flammes qui sortaient d’elles, avec des nuages de fumée tombant de tous côtés, ressemblant à la chute des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu de cris et de gémissements de douleur et de désespoir, qui horrifiaient et faisaient trembler d’effroi. Les démons se distinguaient par des formes horribles et sordides d’animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des braises de charbons noirs.
Effrayés et comme pour appeler au secours, nous avons dirigé notre regard vers Notre-Dame, qui nous dit avec bonté et tristesse :
_ Vous avez vu l’enfer, où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, de nombreuses âmes obtiendront le salut et auront la paix. La guerre va finir, mais si on ne cesse pas d’offenser Dieu... une autre, bien pire, commencera. Lorsque vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez qu’il s’agit du grand signe que Dieu vous donne, qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. Pour l’empêcher, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si on répond à mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. Finalement, mon Cœur immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordé au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi. Etc. Cela ne le dites à personne. À Francisco, oui, vous pouvez le dire.
Quand vous récitez le chapelet, dites après chaque dizaine :
Ô ! mon Jésus pardonnez-nous, délivrez-nous du feu de l’enfer, attirez toutes les âmes vers le Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin.
Après un instant de silence, j’ai demandé :
_ Vous ne me demandez rien d’autre ?
_ Non, aujourd’hui je ne te demande rien d’autre.
Et, comme d’habitude, elle commença à s’élever en direction du levant jusqu’à disparaître dans l’immensité du firmament.»
Dans le «Etc.», qui suit la promesse que se conservera toujours au Portugal le dogme de la foi, commence la troisième partie du secret écrite par Lucia entre le 22 décembre 1943 et le 9 janvier 1944 et remise à l’évêque de Leiria le 17 juin 1944. L’enveloppe contenant le secret fut envoyée à Rome, en 1957. Le Saint-Père Jean XXIII le lut et le communiqua «à tous les chefs du Saint Office et du Secrétariat d’État et également à quelques autres personnes.» Les papes Paul VI et Jean-Paul II le lurent aussi mais jusqu’à maintenant personne ne jugea prudent de le révéler. Les deux autres parties du secret sont connues depuis 1941.
Première partie : les châtiments de Dieu pour nos péchés.
_ Dans ce monde : une guerre horrible précédée par une nuit illuminée par une lumière inconnue, la famine, la persécution religieuse, les erreurs répandues dans le monde par la Russie, plusieurs nations anéanties.
Note du traducteur : Stephen Skinner nous donne les renseignements suivants à propos de cette lumière inconnue :
« Cette mystérieuse illumination du ciel (aurore boréale) se produisit dans la nuit du 24 au 25 janvier 1938, lorsque le ciel de l’hémisphère Nord s’emplit d’une lumière cramoisie pareille au «reflet des feux de l’enfer». Le New York Times consacra presque une page entière à l’étrange événement. »
Traduction en français du 3° secret de Fatima, publié le 26/06/2000 :
J’écris en obéissance à Vous, mon Dieu, qui me le commandez par l’intermédiaire de son Exc. Révérendissime Monseigneur l’Évêque de Leiria et de Votre Très Sainte Mère, qui est aussi la mienne.
Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte: Pénitence! Pénitence! Pénitence! Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu: “Quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant” un Évêque vêtu de Blanc, “nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père”.
(Nous vîmes) divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce; avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu.
Tuy - 3-1-1944
Quatrième apparition (19 août 1917)
L’apparition n’eut pas lieu le 13 août à la Cova da Iria, car l’administrateur du Conseil arrêta les pastoureaux et les emmena, sous prétexte de pieux mensonges, à Vila Nova de Ourém, dans le but de les obliger à révéler le secret. Il les maintint prisonniers pendant trois jours, soit chez lui, soit dans la maison d’arrêt municipale. Il leur offrit les présents les plus précieux, en échange de la révélation du secret. Les petits voyants répondirent :
«Même si vous nous donniez le monde entier, nous ne le révélerions pas.»
Il les enferma dans la maison d’arrêt. Les prisonniers leur conseillèrent :
«Mais révélez donc ce secret à l’administrateur. Si la Dame n’est pas d’accord, qu’est-ce que ça peut vous faire ?
_ Ah ça non ! répondit vivement Jacinta, plutôt mourir !»
Et les trois enfants prièrent le chapelet avec ces malheureux, devant une médaille de Jacinta pendue au mur.
L’administrateur menaça les trois enfants en leur disant qu’il allait préparer un chaudron d’huile, dans lequel ils seraient brûlés, s’ils ne faisaient pas ce qu’il leur demandait. Bien que prenant ces menaces au sérieux, les enfants demeurèrent fermes et ne révélèrent rien. Le 15, jour de la fête de l’Assomption de Notre-Dame, on les reconduisit finalement à Fatima.
Le dimanche 19, «alors que nous étions en train de marcher avec les brebis, en compagnie de Francisco et de son frère João, dans un lieu appelé Valinhos, nous avons senti que quelque chose de surnaturel s’approchait et nous enveloppait. Pensant que Notre-Dame allait peut-être nous apparaître et ayant de la peine à l’idée que Jacinta ne puisse pas la voir, nous avons demandé à son frère João d’aller la chercher. Comme il ne voulait pas y aller, je lui ai proposé en échange deux pièces de monnaie. Du coup, il est parti appeler Jacinta en courant. En compagnie de Francisco, j’ai alors vu le reflet de la lumière semblable à un éclair puis, un instant plus tard, alors que Jacinta nous avait rejoints, nous avons vu Notre-Dame au-dessus d’un chêne vert.
_Que voulez-vous de moi ?
_ Je veux que vous continuiez à aller à la Cova da Iria le 13 du mois, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle pour que tous croient.
_ Que voulez-vous que l’on fasse de l’argent que les gens laissent à la Cova da Iria ?
_ Faites deux brancards de procession ; le premier tu le porteras avec Jacinta et deux autres petites filles vêtues de blanc ; l’autre sera porté par Francisco plus trois autres garçons. L’argent des brancards sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire et ce qui restera aidera à construire une chapelle que l’on fera faire.
_ J’aimerais vous demander la guérison de quelques malades...
_ Oui, quelques-uns guériront durant l’année.
Et, prenant un air plus triste :
_ Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car de nombreuses âmes vont en enfer du fait que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles.
Et, comme d’habitude, elle commença à s’élever en direction du levant.»
Cinquième apparition (13 septembre 1917)
Du point de vue de son contenu doctrinal et théologique, le message du 13 septembre est le moins transcendant des six apparitions de Fatima. Lucia le relate ainsi :
«Comme l’heure approchait, j’y suis allée avec Jacinta et Francisco, à travers la foule qui nous laissait difficilement passer. Les chemins étaient noirs de monde. Ils voulaient tous nous voir et nous parler. Les gens avaient mis de côté leur amour propre. De nombreuses personnes, y compris des dames et des messieurs distingués, réussissaient à se frayer un chemin dans la foule qui s’agglutinait autour de nous. Ils venaient se prosterner à genoux devant nous, en nous demandant de présenter leurs requêtes à Notre-Dame. D’autres, qui ne parvenaient pas à arriver jusqu’à nous, imploraient de loin :
_ Par l’amour de Dieu, demandez à Notre-Dame qu’elle guérisse mon fils qui est handicapé.
_ Qu’elle guérisse le mien qui est aveugle.
_ Le mien qui est sourd.
_ Qu’elle me ramène mon mari, mon fils qui est à la guerre, qu’elle convertisse pour moi un pécheur, qu’elle me donne la santé, à moi qui suis tuberculeuse, etc.
Là figuraient toutes les misères de la pauvre humanité et quelques-uns criaient depuis le haut des arbres et des murs où ils étaient montés pour nous voir passer. Disant que oui à certains, tendant la main à d’autres pour les aider à se relever, nous avancions grâce à quelques messieurs qui nous frayaient un chemin au milieu de la foule...
Nous sommes arrivés à la Cova da Iria près du chêne vert et nous avons commencé à réciter le chapelet avec la foule. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière, puis Notre-Dame, au-dessus du chêne vert.
_Continuez à réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre. En octobre viendront également Notre-Seigneur, Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du Carmel et saint Joseph avec l’Enfant-Jésus pour bénir le monde. Dieu est content de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde, portez-la seulement durant le jour.
_Ils m’ont prié de vous demander beaucoup de choses : la guérison de quelques malades, d’un sourd-muet...
_ Oui, j’en guérirai certains, d’autres non. En octobre, je ferai le miracle pour que tous croient.
Puis, commençant à s’élever, elle disparut, comme d’habitude.»
Les paroles prononcées par Notre-Dame avec un visage très triste, lors de l’apparition d’août, impressionnèrent profondément les trois voyants : «Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car de nombreuses âmes vont en enfer du fait que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles.»
Comme ils avaient contemplé les horreurs de l’enfer, ils priaient et faisaient tous les sacrifices possibles pour délivrer les âmes d’un si effroyable tourment. Un des sacrifices les plus douloureux était celui de la corde, que chacun des trois voyants portait attachée à la ceinture. «Que ce soit par la grosseur ou la rugosité de la corde, ou que ce soit parce que, certaines fois, nous la serrions trop, cet instrument nous faisait parfois souffrir horriblement. Jacinta laissait échapper de temps en temps quelques larmes à cause du degré d’inconfort que la corde lui infligeait.»
Au nom de Dieu, Notre-Dame demande avec une sollicitude maternelle, qu’elles retirent la corde durant la nuit, afin de pouvoir prendre le repos nécessaire.
Avant de se retirer de Fatima, en juin 1921, Lucia, brûla les cordes de Francisco et de Jacinta.
Sixième apparition (13 octobre 1917)
A la dernière apparition, celle du 13 octobre, ils amenèrent avec eux environ 70 mille personnes et ils apprirent que cette Dame était la «Dame du Rosaire».
Voici le récit de la dernière apparition, celle du 13 octobre :
«Lorsque nous sommes arrivés à la Cova da Iria, près du chêne vert, une injonction intérieure m’a poussée à demander à la foule de fermer les parapluies, avant que nous ne récitions le chapelet. Peu après, nous avons vu le reflet de la lumière, puis Notre-Dame au-dessus du chêne vert.
_ Que voulez-vous de moi ?
_ Je veux te dire que l’on fasse construire ici une chapelle en mon honneur, que je suis Notre-Dame du Rosaire, que l’on continue à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.
_ J’avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir des malades, de convertir des pécheurs, etc.
_ Les uns, oui, les autres, non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon pour leurs péchés.
Et prenant un air plus triste :
_ Qu’ils n’offensent pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, qui est déjà très offensé.
Ouvrant alors les mains, elle les fit se refléter dans le soleil, puis, pendant qu’elle s’élevait, le reflet de sa propre lumière continua à se projeter dans le soleil.
Tel fut le motif pour lequel je me suis exclamée, en leur demandant de regarder vers le soleil. Mon but n’était pas d’attirer l’attention de la foule vers cette direction, puisque je ne me rendais même pas compte de sa présence : je l’ai fait seulement à cause d’une impulsion intérieure qui m’y a incitée.
Voici qu’allait se produire le miracle du soleil, promis trois mois plus tôt, comme preuve de la véracité des apparitions de Fatima. La pluie cessa et le soleil tourna trois fois sur lui-même, lançant de tous côtés des faisceaux de lumière de diverses couleurs : jaune, lilas, orangé et rouge. À un moment donné, il parut se détacher du firmament et tomber sur la foule qui cria terrorisée. Après un prodige de dix minutes, le soleil reprit son aspect normal.
Le père de Jacinthe et de Francisco raconte :
«Tout à coup, la pluie a cessé, les nuages se sont écartés, laissant la place au soleil ...On pouvait le regarder parfaitement sans en être incommodé. On aurait dit qu’il s’éteignait et se rallumait, tantôt d’une manière, tantôt de l’autre. Il lançait des faisceaux de lumière, d’un côté et de l’autre, et peignait tout de différentes couleurs: les arbres, les gens, le sol, l’air. Le soleil ne faisait pas mal aux yeux. Tout le monde était immobile et silencieux... Tous regardaient le ciel. A un certain moment, le soleil s’arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer; il s’arrêta encore une fois, et se remit une nouvelle fois à danser, jusqu’au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s’avancer sur nous. II dégageait une forte chaleur. Ce fut un instant terrible, tout le monde croyait mourir !» A la suite de quoi, saisie de frayeur, la foule tomba à genoux pour redoubler de prières.
Témoignage du Dr José Maria de Almeida Garret :
Le 18 décembre 1917, le Dr José Maria Proença de Almeida Garret, témoin direct, décrivit ainsi ce qu’il avait contemplé :
«Quelques instants plus tôt, le soleil avait percé victorieusement l’épaisse couche de nuages qui l’avait caché, pour briller clairement et intensément. Je me suis retourné vers cet aimant qui attirait tous les regards et j’ai pu le voir semblable à un disque au bord net et à l’arête vive, lumineuse et luisante, mais qui ne faisait pas mal aux yeux... Il ne ressemblait en rien à la lune d’une nuit transparente et pure, parce que l’on voyait et sentait qu’il s’agissait d’un astre vivant... On ne pouvait pas non plus le confondre avec le soleil visible par temps de brouillard (d’ailleurs inexistant ce jour-là) puisqu’il n’était pas opaque, diffus ou voilé. À Fatima, le temps était chaud et ensoleillé.
Ce qui fut merveilleux, c’est que pendant un long moment, nous avons pu scruter l’astre, flamme de lumière et braise de chaleur, sans la moindre douleur oculaire et sans qu’aucun éblouissement ne nous aveugle. Ce disque nacré était animé d’un mouvement étourdissant... Il tournait sur lui-même à une vitesse vertigineuse.
Tout à coup, on entendit une clameur, comme un cri d’angoisse montant de la foule. Le soleil, conservant sa vitesse de rotation, se détacha du firmament et, sanguinaire, il prit la direction de la Terre, menaçant de nous écraser sous le poids de son énorme meule de feu. Ces secondes furent terrifiantes...
Tous ces événements, je les ai observés personnellement et sereinement, sans émotion ni agitation... Ce phénomène a dû s’étaler sur environ dix minutes.»
Pendant ce temps, les pastoureaux eurent droit à d’autres visions.
«Notre-Dame une fois disparue dans l’immensité du firmament, nous vîmes saint Joseph près du soleil avec l’Enfant-Jésus et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant-Jésus paraissaient bénir le monde, avec les gestes en forme de croix qu’ils faisaient de la main.
Peu après, une fois dissipée l’image de cette apparition, je vis Notre-Seigneur et Notre-Dame (qui pour moi ressemblait à Notre-Dame des Douleurs). Notre-Seigneur semblait bénir le monde de la même manière que saint Joseph. Cette apparition s’évanouit à son tour et il m’a semblé voir de nouveau Notre-Dame sous une forme proche de Notre-Dame du Carmel.»
Un extrait très important des messages de Fatima
(3° secret de Fatima) :
« Ne crains rien, chère petite. C’est la Mère de Dieu qui te parle et te demande de rendre public au monde entier le présent Message.
Ainsi faisant, tu rencontreras de fortes résistances. Écoute bien et fais attention à ce que je te dis:
Les hommes doivent se corriger.
Avec d’humbles suppliques, ils doivent demander pardon pour les péchés commis et pour ceux qu’ils pourraient commettre.
Tu souhaites que je te donne un signe, afin que chacun accepte les paroles qu’à travers toi j’adresse à tout le genre humain. Tu as vu le Prodige du Soleil, et tous, croyants, non-croyants, paysans, citadins, journalistes, laïques, prêtres, tous l’ont vu.
Et maintenant, proclame en Mon Nom:
Un grand châtiment s’abattra sur toute l’espèce humaine, pas aujourd’hui, ni demain, mais dans la seconde moitié du Vingtième Siècle.
Je l’avais déjà révélé aux enfants de « La Salette », Mélanie et Maxime, et aujourd’hui je te le répète, parce que l’humanité a péché et piétiné le Don que je lui avais fait. Il n’y a d’ordre dans aucune partie du monde et Satan règne sur les plus hautes fonctions, déterminant le cours des choses.
Il réussira à séduire l’esprit des grands savants inventeurs des armes qui permettraient de détruire en quelques minutes la plus grande partie de l’humanité.
Il aura en son pouvoir les puissants qui gouvernent les peuples et il les incitera à fabriquer d’énormes quantités de ces armes.
Et, si l’humanité ne s’y oppose pas, je serais contrainte de laisser libre le bras de mon Fils.
Alors, tu verras que Dieu châtiera les hommes avec plus de sévérité encore qu’au temps du Déluge.
Si l’humanité ne se convertit pas, ce sera le temps des temps et la fin des fins; et si tout demeure comme actuellement, ou s’aggrave encore plus, les grands et les puissants périront avec les petits et les faibles.
Le temps des plus grandes épreuves viendra aussi pour l’Eglise.
Les Cardinaux s’opposeront aux Cardinaux, les Évêques aux Évêques. Satan marchera entre leurs files, et de nombreux changements se produiront à Rome. Ce qui est pourri tombera, et ce qui tombera ne se relèvera plus. L’Eglise sera offusquée et le monde ravagé par la terreur.
Le temps viendra où aucun roi, empereur, Cardinal ou Evêque n’attendra plus Celui qui cependant viendra, mais pour punir selon les desseins de mon Père.
Une grande guerre se déchaînera dans la seconde moitié du vingtième siècle (Apocalypse retardée de 33 ans ou XX° siècle depuis le début de l'histoire de l'Eglise?).
Feu et fumée tomberont du Ciel, les eaux des océans deviendront vapeur et l’écume s’élèvera, ravageant et engloutissant toute chose.
Des millions et des milliards d’hommes périront d’heure en heure, et ceux demeurés en vie envieront les morts. Partout où le regard se tournera, il n’y aura qu’angoisse, misère et ruines dans tous les pays. Tu vois ? Le temps s’approche toujours plus, et l’abîme s’élargit sans aucun espoir.
Les bons périront avec les méchants, les grands avec les petits, les princes de l’Eglise périront avec leurs fidèles et les souverains avec leurs peuples.
La mort sera partout à cause des erreurs commises par les insensés et par les partisans de Satan qui alors, et seulement alors, régnera sur le monde; en dernier lieu, ceux qui auront survécu à ces événements et qui seront encore en vie, proclameront à nouveau la Gloire de Dieu et Le serviront comme au temps où le monde n’était pas aussi perverti.
Va, ma petite, et proclame-le. Je serai toujours à tes côtés pour t’aider ».
FATIMA ET LES PROPHETIES DE LA SALETTE :
Le 19 septembre 1846, à la Salette, la Vierge prophétisait :
«Dieu va frapper d’une manière sans exemple. Malheur aux habitants de la Terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis. Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le Démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux Diable traînera avec sa queue pour les faire périr.»
Telle fut l’histoire des apparitions de Notre-Dame à la Cova da Iria en 1917.
L’histoire du troisième secret de Fatima, date par date :
13 mai 1917 : Lucia est témoin de la première apparition de la Vierge.
13 juillet 1917 : La Vierge révèle le troisième secret à Lucia. Seuls le début et la fin du message seront rendus publics : « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi. (. . . ) Cela, ne le dites à personne. » Lucia indique que le secret est « bon pour les uns, mauvais pour les autres. »
1930 : Reconnaissance officielle des apparitions par l’Église
1942 : Les deux premiers secrets sont rédigés et publiés.
1944 : Lucia note par écrit le contenu du troisième secret, sans pour autant le divulguer.
1944 : Le texte du secret est remis sous pli fermé à l’évêque de Leiria, Mgr da Silva. Malgré ses réticences, ce dernier est obligé de conserver l’enveloppe encombrante, car ni le primat du Portugal, ni le Pape n’acceptent de recevoir ce secret brûlant.
1957 : Lucia a fait promettre à Mgr da Silva de lire publiquement le secret en 1960 « parce que la Sainte Vierge le veut ainsi ». Le Vatican commence donc à s’inquiéter et finit par réclamer l’enveloppe contenant le secret. Mgr da Silva l’expédie sans l’avoir ouverte. Pie XII la réceptionne et la place dans son coffre sans la lire.
1959 : Jean XXIII prend connaissance du secret, mais il ne fait aucun commentaire.
1960 : Tous les catholiques s’attendent à ce que le troisième secret de Fatima soit enfin révélé, mais le Vatican préfère garder le silence.
1963 : Le nouveau Pape Paul VI s’enquiert du secret mais refuse également de le révéler.
1963 : L’hebdomadaire allemand Neues Europa publie une version du troisième secret de Fatima, où il est question d’une guerre atomique.
1980 : Le pape Jean-Paul II commente ainsi le secret dont il vient de prendre connaissance : « Étant donné la gravité du message, et pour ne pas encourager la puissance mondiale du communisme à se livrer à certaines ingérences, mes prédécesseurs ont préféré surseoir à la publication pour des raisons diplomatiques. Tout chrétien devrait par ailleurs se contenter de savoir ceci : s’il existe un message dans lequel il est écrit que les océans inonderont des parties entières de la Terre et que d’heure en heure des millions d’hommes périront, est-il vraiment souhaitable d’espérer qu’un tel message soit divulgué ? Beaucoup veulent savoir par simple curiosité et par goût du sensationnel, mais ils oublient que le fait de savoir implique également une responsabilité. »
1981 : Le Père Alonso écrit : «Une révélation intempestive du texte n’aurait fait qu’exaspérer davantage les deux tendances qui continuent de déchirer l’Église : un traditionalisme qui se serait cru assisté par les prophéties de Fatima, et un progressisme qui aurait hurlé contre ces apparitions qui, d’une manière si scandaleuse, auraient semblé venir freiner la marche en avant de l’Église conciliaire...»
13 mai 1981 à 17h19 (64 ans après la première apparition de Fatima, soit 8 x 8 ans) : Jean-Paul II est victime d’un attentat sur la place Saint-Pierre de Rome. Le Turc Mahomet Ali Agça tire sur lui avec son pistolet mais par chance, la trajectoire de la balle épargne d’extrême justesse la vie du Pape. Jean-Paul II y voit un signe et en remerciement à la Vierge qui l’a protégé, il se rend en pèlerinage à Fatima, l’année suivante à la même date.
1984 : L’évêque de Leiria déclare que le troisième secret de Fatima n’a rien à voir avec une guerre et qu’il concerne la perte de la foi en Europe. Le ton affirmatif de sa déclaration laisse penser qu’il a eu accès au secret. Cette même année, le cardinal Ratzinger affirme lui aussi avoir lu le contenu du troisième secret de Fatima.
1992 : L’abbé Laurentin écrit : « Le troisième secret annonçait la crise de la foi et du clergé qui survint autour de 1968... »
27 décembre 1995 : Au cours du journal de 20 heures de France 2, Mgr Balducci se fait, semble-t-il, le porte-parole de l’Église pour révéler le contenu du troisième secret de Fatima. Sur des images d’explosions atomiques, une partie du texte publié en 1963 par Neues Europa nous est de nouveau proposée comme étant « La vérité ». Commentaire de France 2 : « Pour la première fois aujourd’hui, un officiel de l’Église le dévoile publiquement. (...) Le troisième était tellement terrible qu’en principe seul le Pape devait en être le détenteur. Collaborateur de plusieurs Papes, Monseigneur Balducci est un de ceux qui ont eu connaissance de ce terrible secret.
Il est dit dans ce texte que dans peu de temps, dans la deuxième moitié du XXe siècle (Note : Deuxième moitié du XX° siècle depuis la naissance de Jésus ou, peut-être, depuis le début de l’histoire de l’Eglise ?), éclatera une autre guerre (Apocalypse ?) et elle est décrite d’une manière terrible. Il est dit que d’une heure à l’autre mourront des millions et des millions de personnes et que ceux qui survivront envieront ceux qui sont morts.
Effectivement, dans ce texte la vierge fait une description saisissante de ce que pourrait être une guerre nucléaire, inimaginable en 1917.
Du feu et de la fumée tomberont du ciel et les eaux se transformeront en vapeurs, crachant leur écume vers le ciel et tout ce qui est debout se renversera.
Est-ce à dire que nous n’en avons plus que pour quatre ans ?
Réponse de Mgr Balducci : « Je crois encore que d’ici la fin du siècle, il ne se passera rien. La Madonne conditionne ses prophéties au repentir. En somme avec notre conduite, nous pouvons retarder l’échéance de ce terrible cataclysme.
Commentaire de France 2 : « Allonger ce délai ad vitam aeternam, c’est peut-être ce qui explique que Jean-Paul II se soit déjà rendu par deux fois à Fatima. »
1999 : Les éditions Chalet publient en français un entretien datant de 1992, entre Lucia et le cardinal Padiyara. Le livre est intitulé « Fatima : Sœur Lucia témoigne ». En ce qui concerne le troisième secret, la voyante réfute la version de Neues Europa : « En dehors de ces deux guerres (première et deuxième guerres mondiales), Notre-Dame n’a parlé d’aucune autre guerre civile ou politique à venir. (...) Oui, bien qu’il y ait toujours eu beaucoup de guerres dans l’histoire du monde dues aux péchés des hommes ; et il y en aura encore probablement d’autres, parce que c’est un cycle. Mais je n’ai parlé d’aucune de ces choses qu’il (le père Fuentes) a propagées comme appartenant au troisième secret. »
En outre, Lucia dément le fait que le secret devait être révélé en 1960 et elle déconseille même au Pape de révéler ce secret : « S’il décide de le faire, je lui conseille une grande prudence. Il devra être très prudent. »
Mars 2000 : Dans son livre intitulé « les Miracles et autres prodiges », (éditions Philippe Lebaud), le père François Brune écrit : « Les papes devaient le faire connaître en 1960, ce qu’ils n’ont toujours pas fait. En réalité, une partie en est déjà indirectement connue depuis longtemps, depuis au moins 1963, à travers une indiscrétion du journal allemand Neues Europa. Il s’agirait d’un avertissement à toute l’humanité, d’un appel pour que nous changions d’attitude ; en nous, en mettant fin à nos guerres incessantes ; envers la nature, en veillant à ne pas la massacrer comme nous le faisons actuellement. »
13 mai 2000 : le Pape annonce que le troisième secret va être révélé.
26 juin 2000 : publication du troisième secret de Fatima.
Sœur Lucie a rédigé DEUX ECRITS originaux du troisième secret.
PREMIER DOCUMENT :
L’un de ces documents a quatre pages et compte soixante-deux lignes de texte. Il est tiré du carnet de sœur Lucie et ne se présente pas comme une lettre. Il décrit la vision des trois enfants de Fatima. Il ne contient aucune parole de Notre-Dame. Ce texte fut écrit par sœur Lucie le 3 janvier 1944, et transféré au Saint-Office le 4 avril 1957. Le pape Jean-Paul II l’a lu le 18 juillet 1981 (mais ce n’est pas lui qui le poussa à faire la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie le 7 juin 1981). Ce document était conservé au Saint-Office et il a été révélé par le Vatican le 26 juin 2000.
DEUXIEME DOCUMENT :
L’autre document est une lettre d’une seule page, comptant environ vingt-cinq lignes rapportant les propres paroles de Notre-Dame. Il fut rédigé par sœur Lucie le 9 janvier 1944 ou peu de temps avant, transféré au Saint-Office le 16 avril 1957, et lu par le pape Jean-Paul II en 1978 (c’est lui qui le poussa à consacrer le monde au Cœur Immaculé de Marie le 7 juin 1981). Il était conservé dans les appartements du pape. Le Vatican n’en a jamais révélé la teneur.
Suite de l'histoire de Lucie de Jésus, de François et de Jacinthe.
Lucie de Jésus (22/03/1907-13/02/2005) :
C’est la « meneuse » du groupe. Elle est née le 22 mars 1907 à Aljustrel, paroisse de Fatima. - Une fois les clameurs de ses déclarations tues, elle entra, le 17 juillet 1921, à 1’hospice de Vilar (à Porto), dirigé par les Religieuses de Ste Dorothée.
Le 24 octobre 1925 marqua l’entrée de Lucie dans la vie religieuse: elle prend le train pour Tuy, petite ville située en Galicia espagnole proche de la frontière nord du Portugal, et passe la nuit au noviciat chez les sœurs Dorothées. Le lendemain, elle part pour Pontevedra, situé à 60 km. au nord de Tuy où elle sera de nouveau témoin d’apparitions merveilleuses.
Dans la soirée du 10 décembre 1925, Lucie, bénéficiera d’une nouvelle apparition de la Vierge-Marie et de l’Enfant-Jésus.
La Sainte Vierge lui montra un Cœur entouré d’épines qu’Elle tenait dans Sa main. L’Enfant-Jésus dit: «Aie compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »
La Vierge Marie ajouta: « Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme».
« Le 15 janvier suivant (1926), raconte Lucie, en allant porter une boîte à ordures en dehors de l’enclos, j’ai rencontré un enfant, et je lui ai demandé s’il savait l’Ave Maria. II me répondit que oui, et je lui dis de le réciter pour que je l’entende. Mais comme il ne se décidait pas à le dire seul, je l’ai récité trois fois avec lui. A la fin des trois Ave Maria, je lui ai demandé de le réciter seul. Comme il restait silencieux, et ne paraissait pas capable de le dire seul, je lui ai demandé s’il connaissait l’église Sainte-Marie. II me répondit que oui. Je lui dis d’y aller tous les jours et de dire là : ‘0 ma Mère du Ciel, donnez moi votre petit Jésus!’ Je lui ai enseigné cela et je suis partie.
Le 1er février 1926, en revenant au même endroit, je rencontrais un enfant, qui me parut le même, et je lui demandai: Alors, as-tu demandé le petit Jésus à notre Mère du Ciel ? L’enfant se tourna vers moi et me dit :
Et toi, as-tu répandu dans le monde ce que la Mère du Ciel t’a demandé ? »
C’est à cet instant que Lucie reconnut l’Enfant-Jésus.
Elle prend le voile blanc des novices au couvent des sœurs Dorothées de Tuy le 2 octobre 1926 , sous le nom de Marie Lucie des Douleurs (Maria Lucia etc.).
Alors qu’elle était en prière, une lumière surnaturelle éclaira la chapelle, et, sur l’Autel, apparut une grande Croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond.
Dans une lumière plus claire, raconte Lucie, je voyais, sur la partie supérieure de la croix, le buste d’un homme avec sur la poitrine une colombe également lumineuse, et, cloué sur la croix, le corps d’un autre homme. Suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient des joues du Crucifié et d’une blessure à la poitrine. Coulant sur l’hostie, ces gouttes tombaient dans le calice. Sous le bras droit de la croix, se trouvait Notre-Dame de Fatima, avec son Cœur immaculé dans la main gauche, surmonté d’une couronne d’épines et des flammes. Sous le bras gauche de la croix, de grandes lettres, comme de l’eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots : «Grâce et Miséricorde». Je compris que m’était montré le mystère de la Très Sainte Trinité, et je reçus des lumières sur ce mystère qu’il ne m’est pas permis de révéler...
Elle prononça ses vœux temporaires le 3 octobre 1928, puis ses vœux perpétuels le 3 octobre 1934 en prenant le nom de sœur Marie des Douleurs.
La Troisième partie du « Secret de Fatima » est transcrite par Sœur Lucia le 3 janvier 1944.
Le 24 mars 1948 elle entre au Carmel de Ste Thérèse (de Coïmbra) sous le nom de Sœur Marie Lucie du Cœur Immaculé pour reprononcer solennellement ses vœux le 31 mai 1949. En mai 1952, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à sœur Lucie, cette fois au Carmel de Coïmbra, en lui disant : «Fais savoir au Saint-Père que j’attends toujours la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé. Sans cette consécration, la Russie ne pourra se convertir, ni le monde avoir la paix.»
Le message fut communiqué à Pie XII qui publia une lettre consacrant la Russie au Cœur Immaculé sans remplir toutes les conditions demandées, mais surtout, il n’avait pas donné l’ordre à tous les évêques du monde catholique de s’unir à lui dans un acte public de réparation et de consécration.
En 1955, le Pape décida que «seules les personnes qui avaient déjà rencontré sœur Lucie pourraient la voir de nouveau sans autorisation expresse du Saint-Siège». Ainsi surveillée, la voyante fut dès lors presque totalement réduite au silence; rigueurs qui furent aggravées sous le pontificat des papes suivants, surtout à partir de 1960, date à laquelle le troisième secret aurait dû être révélé au monde.
Lucie est revenue plusieurs fois à Fatima : en 1946, en 1967, en 1981 (pour diriger un travail pictural au sujet des apparitions), en 1982 puis en 1991.
«Tu resteras ici [sur terre] pendant un certain temps » lui avait annoncé la Sainte-Vierge le 13 juin 1917. Ce temps aura duré plus de 87 années depuis les apparitions de Fatima (car elle avait alors 10 ans et sa vie dura 97 ans et 11 mois). Sœur Lucie, qui fut le principal témoin des apparitions de la Sainte Vierge à Fatima au Portugal de mai à octobre 1917, s’est éteinte dimanche 13 février 2005 à 17h25 dans son Carmel de Coïmbra suite à un accident cardio-vasculaire. Son état s’était détérioré en janvier dernier et depuis plusieurs semaines l’issue ne semblait faire aucun doute. « Elle était sourde et aveugle depuis de nombreuses années » souligne l’AFP, sans citer ses sources.
Les obsèques de Sœur Lucie eurent lieu le 15 février 2005 et furent présidées par le cardinal de Gênes, Mgr Bertone. Plusieurs milliers de personnes y assistèrent et certains durent se contenter de regarder passer le cortège, tant il y avait foule dans la cathédrale de Coïmbra où se déroulait la cérémonie. Plusieurs représentants politiques de tous bords étaient présents dont trois membres du gouvernement.
Mgr Bertone, durant son homélie, insista beaucoup sur le lien existant entre sœur Lucie et le pape Jean-Paul II autour duquel, en ce moment (février 2005), on le sait, la mort rôde. C’était une façon détournée de rappeler que le 3ème secret de Fatima, tel qu’il a été révélé lors du grand jubilé associe étroitement la personne du pape polonais aux célèbres révélations privées dont sœur Lucie fut dépositaire.
L’Osservatore Romano commente :
«Ils se sont clos doucement, ces yeux qui ont vu les yeux de la Vierge, sœur Lucie de Jésus dos Santos est morte à 17 h 25, dimanche 13 février 2005, au Carmel Sainte-Thérèse de Coïmbra. Elle aurait eu 98 ans en mars prochain. Avec ses petits cousins François et Jacinthe Marto – béatifiés à Fatima par le pape le 13 mai 2000 - Lucie a eu le privilège de voir la Vierge et de parler avec Elle, à partir du 13 mai 1917».
François Marto :
Il est né le 11 juin 1908 à Aljustrel et y est mort de grippe espagnole le 4 avril 1919. Son corps repose présentement en la Basilique de la Cova da Iria.
Jacinthe Marto :
Elle est née à Aljustrel le 11 mars 1910 et est morte de grippe espagnole le 20 février 1920 à 1’hôpital D. Estefânia à Lisbonne. Son corps repose également en la Basilique de la Cova da Iria.
LES 28 REVELATIONS DE JACINTHE :
1) Les péchés qui conduisent le plus d’âmes en enfer, ce sont les péchés de la chair.
2) Maman, il ne faut jamais manger de la viande le vendredi, ni nous en donner à nous autres...
3) II viendra des modes qui offenseront beaucoup Notre Seigneur.
4) Les personnes qui servent Dieu ne doivent pas suivre la mode. L’Eglise n’a pas de modes. Notre Seigneur est toujours le même.
5) Si les hommes savaient ce qu’est l’éternité, ils feraient tout pour changer de vie.
6) Les hommes se perdent, parce qu’ils ne pensent pas à la mort de Notre Seigneur, et ne font pas pénitence.
7) Beaucoup de mariages ne sont pas bons ; ils ne plaisent pas à Notre Seigneur, et ne sont pas de Dieu.
8) Les guerres ne sont que le châtiment des péchés du monde.
9) Notre Dame ne peut plus retenir le bras de son Fils bien-aimé sur le monde.
10) II faut faire pénitence. Si les gens se corrigent, Notre Seigneur viendra encore secourir le monde ; mais s’ils ne se corrigent pas, le châtiment viendra.
11) Priez beaucoup pour les pécheurs ! Priez beaucoup pour les prêtres ! Priez beaucoup pour les religieux ! La Mère de Dieu voudrait qu’il y ait plus de vierges qui s’attachent à elle par le vœu de chasteté.
12) Les prêtres devraient s’occuper seulement des choses de l’Eglise.
13) Les prêtres doivent être purs, très purs.
14) La désobéissance des prêtres et des religieux à leurs supérieurs et au Saint-Père offense beaucoup Notre Seigneur.
15) Priez beaucoup pour les gouvernements !
16) Malheur à ceux qui persécutent la religion de Notre Seigneur !
17) Si le gouvernement laissait en paix l’Eglise, et s’il donnait la liberté à la sainte religion, il serait béni de Dieu.
18) N’allez pas au milieu du luxe ! Fuyez les richesses !
19) Ayez beaucoup de charité, même avec ceux qui sont mauvais.
20) Soyez amie de la pauvreté et du silence.
21) Ne dites du mal de personne, et fuyez ceux qui en disent.
22) Ayez beaucoup de patience, parce que la patience nous conduit au Ciel.
23) La confession est un sacrement de miséricorde. Aussi faut-il s’approcher du confessionnal avec confiance et joie. Sans confession il n’y a pas de salut.
24) Etre pur de corps, c’est garder la chasteté ; être pur d’âme, c’est ne pas faire de péchés : ne pas regarder ce qu’il ne faut pas voir, ne pas voler, ne jamais mentir, dire toujours la vérité, même si cela coûte.
25) Ceux qui n’accomplissent pas les promesses faites à Notre-Dame ne seront jamais heureux dans leur vie.
26) Si les médecins n’ont pas de lumière pour la guérison des malades, c’est parce qu’ils n’ont pas d’amour de Dieu.
27) C’est Notre-Dame qui m’a appris toutes ces choses par le fond de mon cœur.
28) Notre Seigneur aimerait beaucoup que mes sœurs se fassent religieuses, mais maman ne veut pas. Pour cela, Notre Dame ne tardera pas à les emmener au Ciel (*).
(*) C’est ce qui arriva! Peu de temps après la mort de Jacinthe, ses deux sœurs, Florinda et Teresa, moururent, l’une à 17 ans, l’autre à 16 ans.
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Bible expliquée :
http://www.bible-calendrier-maya.com/bible-expliquee.htm
Schémas des cycles historiques :
http://www.bible-calendrier-maya.com/Schemas-cycles-historiques.htm
Chronologie de l’histoire du monde :
http://www.bible-calendrier-maya.com/chronologie.htm
Mission :
http://www.bible-calendrier-maya.com/Mission.htm
Journal :
http://www.bible-calendrier-maya.com/journal.htm
Archives du Journal :
http://www.bible-calendrier-maya.com/archives_du_journal.htm
Archives du Journal (suite) :
http://www.bible-calendrier-maya.com/archives_du_journal_suite.htm
Archives du journal (Nouvelle page 1) :
http://www.bible-calendrier-maya.com/nouvelle_page_1.htm
Ovnis et anges :
http://www.bible-calendrier-maya.com/ovnis_et_anges.htm
Vision de Wilkerson :
http://www.bible-calendrier-maya.com/la_vision.htm
Témoignage de Patrick DOLCIANI :
http://www.bible-calendrier-maya.com/temoignage-patrick-dolciani.htm
Notice rectificative et explicative :
http://www.bible-calendrier-maya.com/notice_rectificative_et_explicat.htm