Bible et Calendrier Maya
Histoire, Bible et Avenir révélé...
Dernière mise à jour : 17/03/2020.
Fin du monde en 2024 :
http://www.leseditionsdunet.com/histoire-et-actualites/404-fin-du-monde-en-2027-patrick-dolciani-9782312002576.html
Livre « Fin du monde en 2024 » (14 pages affichées) :
http://www.u-reed.com/lecteur.html?id=270&width=580&height=848&bg=FFFFFF
Les "Mystères Révélées" de l’histoire ; Apocalypse expliquée ; & Cycles astronomiques. de Patrick DOLCIANI Contact : @ dolcianipatrick@hotmail.fr Traduisez d'abord vos messages en français ou les textes grâce au site « Babel Fish Translation » : http://babel.altavista.com/tr
Les Grandes Pyramides représentent le Soleil (Chéops), la Terre (Khephren) et la Lune (Mykérinos).
Introduction
C’est le peuple Olmèque qui, dans le Golfe du Mexique vers le XI° siècle avant notre ère, développa une première civilisation qui se caractérisait par le fait d’être entièrement fondée sur le principe de la connaissance des cycles historiques. Au cours des siècles, les Olmèques transmirent leurs connaissances à d’autres peuples qui les entouraient et ces derniers formèrent de nombreux foyers de culture similaire dans une aire géographique qui s’étendait du Mexique jusqu’au Honduras et au El Salvador : on a donné à ces territoires le nom de Méso-Amérique. La civilisation méso-américaine produisit des pyramides, des temples, des petits palais, des stèles et divers autres monuments dans de nombreuses cités aujourd’hui disparues, dont les restes sont devenus des sites archéologiques ; toute cette architecture était en relation avec le calendrier méso-américain qui comprenait des cycles en harmonie avec les révolutions synodiques des planètes telluriques, à savoir : Mercure, Vénus et Mars. Ces divers cycles, en s’accordant avec l’année solaire de 365 jours (18 mois de 20 jours et cinq jours additionnels), formaient les divers schémas des cycles historiques. Les Olmèques avaient mis au point un système numérique vigésimal comprenant l’usage du zéro et avaient développé une écriture glyphique ; leur mois civil était de vingt jours, dont chacun portait un nom représenté par un glyphe, et ce mois, à la fois civil et religieux, avait la propriété de s’harmoniser avec les vingt chiffres de leur système numérique. Leur écriture, transmise par la suite aux Mayas et développée par eux, leur permettait de relater les principaux événements de leur histoire, laquelle entrait en harmonie avec les cycles de leur calendrier : les diverses évolutions de leur société prenaient en compte les révolutions synodiques des planètes qui entraient en correspondance avec leur année civile de 365 jours. Ces peuples avaient conscience de la réalité des cycles historiques, car ceux-ci, pris en compte dans leurs fêtes religieuses, conditionnaient entièrement leur existence. Mais, à la fin du X° siècle, en 987, ils célébrèrent les premiers « Feux nouveaux » du « Cinquième Soleil » ou cinquième grande période de 1040 ans. Cela faisait quatre fois 260 ans ou quatre « roues de katuns », dont chacune se divisait en 13 périodes de vingt ans. Ils attribuèrent au dernier « Soleil » une nature particulièrement dangereuse et, pour cette raison, ils instituèrent la pratique des sacrifices humains afin de conjurer le malheur. Leur « Univers » ne comptait que cinq « Soleils » et ne pouvait durer que 52 siècles (5 fois 1040 ans) ; cette cinquième période de 1040 ans devait certes être la dernière, mais l’instauration des sacrifices humains, due à la crainte de la fin du monde, devait entraîner avant l’heure un début d’anéantissement de leur civilisation, car ils généralisèrent cette pratique dans toute la Méso-Amérique, répandirent la terreur et jetèrent le doute dans l’esprit du peuple qui abandonna de plus en plus son savoir traditionnel, jusque là fidèlement retransmis de génération en génération. Ensuite, au début du XVI° siècle, l’arrivée des Espagnols, qui s’opposèrent avec raison aux sacrifices humains, fut regardée par nombre d’autochtones comme l’avènement d’une véritable libération au point qu’ils s’allièrent délibérément avec eux pour renverser l’empire aztèque. Les Espagnols surent profiter de cette situation pour s’imposer et détruisirent presque tout ce qui restait de la culture méso-américaine : ils brûlèrent les codex qui tombèrent entre leurs mains et imposèrent à l’Amérique la civilisation chrétienne qui ne laissa subsister de la précédente que quelques bribes de témoignages, lesquelles peuvent néanmoins suffire de nos jours pour reconstituer l’essentiel de leurs anciennes connaissances. Elles nous permettent également de vérifier tout le processus du développement cyclique de l’histoire au Moyen-Orient, en Europe, en Afrique et en Asie, c’est-à-dire dans des lieux géographiques où la connaissance des cycles historiques, oubliée et ignorée, ne pouvait pas être consciemment prise en compte. Cependant, il serait erroné de croire que les cycles historiques n’avaient jamais été connus qu’en Méso-Amérique, car nous trouvons leur trace dans la chronologie et certains textes de la Bible, en particulier dans le livre d’Enoch (apocryphe anciennement inclus dans le canon byzantin) qui raconte l’histoire des événements antédiluviens et annonce l’avenir de l’humanité après le Déluge, en le présentant sous forme de succession de plusieurs « semaines » ou « âges ». Nous retrouvons également la trace des cycles historiques en Egypte, dont le calendrier était fondé sur les périodes sothiaques de 1460 ans (1460 fois 365,25 jours correspondent avec 1461 années égyptiennes invariables de 365 jours) ; leur calendrier de 365 jours (5 fois 73 jours), qui comprenait 12 mois de 30 jours auxquels s’ajoutaient 5 jours complémentaires, avait en outre la particularité de s’harmoniser avec les révolutions synodiques de Vénus et de Mercure, car 20 années égyptiennes de 365 jours font aussi 12,5 cycles de Vénus ou 63 cycles de Mercure. Il apparaît que les cycles historiques étaient connus depuis l’Antiquité dans la zone du Croissant Fertile (Egypte, Palestine et Mésopotamie) et même en Grèce (les premiers jeux olympiques étaient organisés tous les huit ans et s’harmonisaient avec cinq révolutions synodiques de Vénus car 8 années de 365 jours correspondaient avec 5 cycles de Vénus) ; mais une « occultation » trop prononcée de cette science, qui faisait partie des « mystères » en relation avec l’astronomie, a probablement été à l’origine de son oubli. Ce sont les Phéniciens qui, détenant encore ce savoir, le transmirent très probablement au peuple Olmèque après avoir découvert l’Amérique, 26 siècles avant Christophe Colomb. Nous savons en effet que l’Amérique fut redécouverte par Christophe Colomb en 1492, six ans avant que les Portugais, avec l’expédition de Vasco de Gama en 1498, aient réussi à franchir le Cap de Bonne Espérance, à contourner tout le continent africain, et à traverser l’Océan Indien pour rejoindre l’Inde. Il se trouve que la traversée de l’Océan Atlantique, réussie dès la première tentative, n’a pas été plus difficile à réaliser que le contournement de l’Afrique. Or, nous savons que les Phéniciens, après avoir franchi le détroit de Gibraltar, réalisèrent bien avant Vasco de Gama la circumnavigation du continent africain. On ne peut pas douter que certains d’entre eux furent tentés par la découverte de nouvelles terres en traversant l’Océan Atlantique et devinrent ainsi les premiers à découvrir l’Amérique. Tout comme Christophe Colomb le fit bien longtemps après eux, ils arrivèrent dans le Golfe du Mexique et contactèrent un peuple autochtone : les Olmèques. En effet, n’est-ce pas les Phéniciens qui firent sculpter les Têtes colossales que nous retrouvons de nos jours dans cette zone géographique, têtes dont certaines présentent des traits négroïdes ? Puisqu’ils contournaient déjà l’Afrique à cette époque, les Phéniciens étaient en contact avec les Africains et amenèrent avec eux quelques serviteurs noirs jusqu’en Amérique, hommes dont la couleur de la peau et l’aspect physique étonnèrent les Olmèques. Ces Têtes avaient probablement pour but de laisser sur place un témoignage incontestable et durable de leur visite en Amérique, voire même d’y établir une preuve. Les cycles historiques furent dès lors enseignés dans toute la Méso-Amérique tandis que cette connaissance finit par être oubliée dans l’Ancien Monde. Il se passa alors 2600 ans avant de la retrouver grâce à la conquête des Amériques. C’est pourquoi nous pensons que les Phéniciens, ayant conscience de l’importance de la valeur de cette connaissance, initièrent volontairement les Olmèques dans le but de la préserver en ces lieux géographiques très éloignés de leur terre d’origine tandis qu’elle était déjà en voie de disparition chez eux dès leur époque (XI° siècle avant notre ère). Peut-être, était-ce là leur véritable mission ? Par ailleurs, la réalité incontestable des connaissances initiatiques des Phéniciens est attestée dans la « Complainte adressée au roi de Tyr » par Ezéchiel (ch. : 28, v. 3) : « Voici, tu es plus sage que (le prophète) Daniel et rien de secret n’est caché pour toi ». Ils connaissaient bien le ciel, les étoiles et les planètes parce qu’ils naviguaient grâce à leurs observations : connaître les cycles des astres revenait à lire un calendrier dans le ciel et leur permettait aussi de connaître dans quelle zone géographique ils se trouvaient. Les navigateurs phéniciens étaient par nature d’excellents observateurs du ciel et ils inculquèrent leur science à ceux qui les accueillirent dans le Golfe du Mexique : les Olmèques.
Chapitre 1La création du 1° chapitre de la GENESE : (Version Patrick DOLCIANI)
Premier chapitre du livre de la Genèse traduit de l’hébreu en 1978 par Patrick DOLCIANI (pages 114 à 116 de “Mystères révélés” publié en 1989, Editions "La Pensée Universelle") :
Au commencement de leur œuvre, les fils de Dieu créèrent les espaces aériens et le continent. Or, le continent était dans un état chaotique (tohu-bohu) tandis que l’obscurité recouvrait la face de l’abîme. Alors les Fils de Dieu (Elohim) propagèrent un vent violent qui se glissa sur la face des eaux.
Et les Fils de Dieu dirent : Qu’il y ait de la lumière ! Et la lumière fut. Les Fils de Dieu virent que la lumière était bonne et ils firent une distinction entre la lumière et l’obscurité. Les Fils de Dieu nommèrent la lumière en l’appelant “jour” et ils nommèrent l’obscurité en l’appelant “nuit”. Il y eut un soir, puis un matin, soit un jour.
Et les Fils de Dieu dirent : Qu’il y ait un ciel au milieu des eaux et qu’une différence s’établisse entre elles de part et d’autre ! Les Fils de Dieu firent apparaître le ciel et ils établirent une distinction entre les eaux du dessous du ciel et celles du dessus du ciel. Et ce fut ainsi. Les Fils de Dieu nommèrent le ciel en l’appelant “espaces aériens”. Il y eut un soir, puis un matin : deuxième jour.
Et les Fils de Dieu dirent : Que les eaux du dessous des espaces aériens se retirent vers un même endroit et que la terre ferme apparaisse ! Et ce fut ainsi. Les Fils de Dieu nommèrent la terre ferme en l’appelant “pays” et ils nommèrent le rassemblement des eaux en l’appelant “mers”. Les Fils de Dieu virent que c’était bien. Et les Fils de Dieu dirent : Que le pays produise de la verdure, des plantes avec de la semence et des arbres fruitiers sur le continent donnant des fruits selon leur espèce qui contiennent en eux de la semence ! Et ce fut ainsi. Le pays produisit de la verdure, des plantes portant de la semence selon leur espèce et des arbres donnant des fruits qui contiennent en eux de la semence. Et les Fils de Dieu virent que c’était bien. Il y eut un soir, puis un matin : troisième jour.
Et les Fils de Dieu dirent : Qu’il y ait des corps de lumière dans le ciel des espaces aériens pour établir une différence entre le jour et la nuit et qu’ils servent de signes pour marquer les temps, les jours et les années! Qu’ils servent aussi de luminaires dans le ciel des espaces aériens pour éclairer le pays ! Et ce fut ainsi. Les Fils de Dieu firent apparaître les deux grands corps de lumière, le plus grand pour régir le jour et le plus petit pour régir la nuit avec les étoiles ; les Fils de Dieu les donnèrent au ciel des espaces aériens pour éclairer le pays, pour régir le jour et la nuit et pour établir une différence entre la lumière et l’obscurité. Et les Fils de Dieu virent que c’était bien. Il y eut un soir, puis un matin : quatrième jour.
Et les Fils de Dieu dirent : Que les eaux grouillent d’une multitude d’êtres vivants ayant un souffle de vie et que des oiseaux s’envolent au-dessus du continent vers la face du ciel des espaces aériens ! Les Fils de Dieu créèrent les grands reptiles aquatiques et tous les êtres vivants ayant une respiration aérienne qui se meuvent et qui grouillent dans les eaux selon leur espèce, et tous les oiseaux ailés selon leur espèce. Et les Fils de Dieu virent que c’était bien. Ils les bénirent en leur disant : Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez les eaux dans les mers et que les oiseaux se multiplient à l’intérieur du pays ! Et il y eut un soir, puis un matin : cinquième jour.
Et les Fils de Dieu dirent : Que le pays produise des êtres vivants ayant un souffle de vie selon leur espèce : des animaux domestiques, des reptiles et des bêtes sauvages du continent selon leur espèce ! Et ce fut ainsi. Les Fils de Dieu firent apparaître les bêtes sauvages du continent selon leur espèce, les animaux domestiques selon leur espèce et tous les reptiles qui se meuvent sur la terre selon leur espèce. Et les Fils de Dieu virent que c’était bien. Puis, les Fils de Dieu dirent : Faisons un Terrien de notre forme selon notre ressemblance ! Et qu’ils asservissent les poissons de la mer, les oiseaux des espaces aériens, les animaux domestiques, tout le pays et tous les reptiles qui se meuvent sur le continent ! Les Fils de Dieu créèrent le Terrien (Adam, tiré de la "terre" : "adama") selon leur forme, c’est-à-dire en le créant selon leur propre aspect physique. Et ils les créèrent mâle et femelle. Alors les Fils de Dieu les bénirent et leur dirent : Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez le pays et faites-en la conquête ! Asservissez les poissons de la mer, les oiseaux des espaces aériens et tous les reptiles qui se meuvent sur le continent ! Et les Fils de Dieu leur dirent encore : Voici, nous vous donnons toutes les plantes qui donnent de la semence sur toute la surface du pays et tous les arbres qui portent en eux leurs fruits ayant de la semence : ils vous serviront de nourriture. Toute verdure servira de nourriture à tous les êtres vivants du continent, à tous les oiseaux des espaces aériens et à tous les reptiles du pays qui abrite en lui des êtres vivants ayant un souffle de vie. Et ce fut ainsi. Les Fils de Dieu considérèrent tout ce qu’ils avaient fait et ils trouvèrent que c’était parfaitement bien ! Il y eut un soir, puis un matin, soit le sixième jour.
C’est ainsi que furent achevés les espaces aériens, le pays et toute leur armée d’êtres vivants. Les Fils de Dieu avaient terminé le septième jour ce qu’ils avaient accompli en six jours et ils se reposèrent le septième jour de toute l’œuvre qui était terminée. Les Fils de Dieu bénirent le septième jour et le placèrent à part car, en ce jour-là, ils se reposèrent de toute l’œuvre qu’ils avaient créée en la faisant.
Chapitre 2Commentaire :
Nous pouvons observer que la Création se fait sur le globe terrestre et non ailleurs ! Ce n’est pas une création de l’univers et il n’est pas question du “Big Bang” des astrophysiciens ! Le globe terrestre se trouve dans un état chaotique, recouvert par les eaux et plongé dans l’obscurité. Il y a eu certainement un cataclysme, probablement provoqué par la chute d’un ou de plusieurs astéroïdes. Alors, les Fils de Dieu interviennent et propagent “un vent violent” qui se glisse sur la face des eaux.
Premier jour : Alors apparaissent la lumière ou le “jour”, puis les ténèbres ou la “nuit”. Cela se passe probablement “vu de l’espace” à partir d’un point qui pourrait correspondre avec la satellisation d’un vaisseau spatial. Il faut comprendre que, vue du ciel, l’obscurité se dissipe autour du globe terrestre de telle sorte que la lumière du jour finit par apparaître autour de lui. Deuxième jour : La chaleur du soleil provoque bientôt l’évaporation des eaux et les nuages se forment. L’atmosphère transparente apparaît progressivement et sépare les eaux de la mer visibles maintenant au-dessous des nuages. Il s’agit des “espaces aériens” où pourront par la suite se mouvoir les oiseaux ! Troisième jour : Les eaux des océans recouvrent les terres, mais bientôt elles se retirent et laissent apparaître les continents. La terre ferme apparaît et laisse bientôt apparaître le “pays”. Les plantes recouvrent alors les terres. Quatrième jour : L’atmosphère s’éclaircit toujours davantage et laisse apparaître le soleil comme astre du jour et la lune comme astre de la nuit, avec les étoiles qui deviennent également visibles dans la voûte céleste. Cinquième jour : Les Fils de Dieu repeuplent la mer et le ciel d’animaux : des reptiles aquatiques dans les eaux et les oiseaux dans les espaces aériens. Sixième jour : Ils repeuplent ensuite d’animaux la terre ferme : reptiles terrestres, animaux sauvages et domestiques. Le sixième jour les Fils de Dieu créèrent aussi l’Homme, Adam, appelé “Terrien”. Ils le créèrent à leur propre ressemblance, c’est-à-dire avec un aspect physique semblable à celui des anges.
Ainsi les animaux sont divisés en cinq catégories : Cinquième jour : 1) Reptiles aquatiques ; 2) Oiseaux. Sixième jour : 3) Reptiles terrestres ; 4) Animaux sauvages ; 5) Animaux domestiques. L’Homme est placé à part, créé après les animaux terrestres, mais aussi le sixième jour.
L’auteur a traduit le premier chapitre de la Genèse en 1978, deux ans avant sa découverte des cycles historiques faite en septembre 1980. La découverte des cycles historiques a fait apparaître que la Création s’est faite en un siècle, c’est-à-dire en cinq fois vingt ans depuis l’apparition de la lumière le premier jour jusqu’à la création de l’Homme le sixième jour.
Premier jour : Au milieu ou “au midi” du premier jour : Apparition de la lumière redevenue visible sur le globe terrestre. Deuxième jour : Après 20 ans : Evaporation des eaux grâce à la chaleur du jour. Troisième jour : Après 40 ans : Apparition des terres qui émergent des eaux, comme après un déluge. Les plantes repoussent à nouveau. Quatrième jour : Après 60 ans : Les astres apparaissent à nouveau dans la voûte céleste : soleil, lune et étoiles. Cinquième jour : Après 80 ans : Création des reptiles aquatiques et des oiseaux. Sixième jour : Après 100 ans : Création des animaux terrestres : reptiles terrestres, animaux sauvages et domestiques. Création de l’homme.
Il y a donc eu une intervention des Fils de Dieu sur le globe terrestre après un cataclysme : ce sont les anges de la Bible, lesquels sont soumis à l’Eternel des Armées, que nous pouvons aussi appeler l’Etre suprême des Fils de Dieu. La création du livre de la Genèse se place de 4174 à 4074 avant notre ère, date de la création d’Adam. Il y a donc eu un cataclysme sur le globe terrestre vers 4200 avant notre ère, telle est l’explication qui permet de comprendre la Création du livre de la Genèse. Les animaux et l’homme existaient sur la terre bien avant cette catastrophe. Mais l’être humain qui vivait avant cela n’était pas le même : c’était l’homme d’avant Adam. En Adam, l’homme est devenu un être spirituel, plus évolué, capable de connaître Dieu et de s’entretenir avec lui. Il a été créé par Dieu, à la ressemblance des anges. Depuis, la civilisation s’est développée en Mésopotamie, en Egypte et en Inde. La civilisation de Sumer fut la première civilisation de l’homme qui descendait d’Adam. Une nouvelle histoire commençait alors sur le globe terrestre, c’est l’Histoire du Monde en Adam, laquelle révèle l’existence des cycles historiques.
Chapitre 3Le schéma des cycles de l’histoire du monde :
Etude des cycles de l'Histoire du Monde, comparés à ceux de l'Histoire de l'Eglise :
Nous observons que ce tableau est de même structure générale que celui des cycles de l'Histoire de l'Eglise présenté dans d'autres pages de ce site. Il présente les "ères de civilisation" de 780 ans chacun, les mêmes que celles dont parle le livre d'Enoch, lesquelles sont analogiquement comparables avec les cycles de civilisation de 210 ans de l'ère chrétienne. Il présente ensuite les sept "Soleils" de l'Histoire du Monde qui correspondent avec sept périodes de 1040 ans ; ce sont les mêmes périodes que celles du Calendrier méso-américain, lequel n'en contient que cinq, mais qui s'incorporent exactement dans l'ensemble des sept autres (fait extraordinaire et significatif), et se placent de 3174 avant notre ère à 2024 de notre ère, année du retour de Jésus, déterminée également par la chronologie biblique ! Nous savons que les "feux nouveaux" du "5° Soleil" méso-américain furent célébrés en 987 de notre ère (date historiquement connue qui sert de référence) ; or, 1040 ans après 987, conduisent effectivement à l'an 2024 ! De plus, ces "Soleils" de "1040 ans" chacun correspondent analogiquement avec les "sept âges" de l'Histoire de l'Eglise (7 x 280 ans) présentés dans son Tableau. Signalons que celui de l'Histoire de l'Eglise fut découvert en septembre 1980, plusieurs années avant que celui de l'Histoire du Monde puisse être définitivement établi : pourtant leurs structures sont parfaitement identiques ! Ce n'est pas l'effet d'un "truquage", car la chronologie biblique, par ailleurs en accord avec le calendrier méso-américain, a servi à l'établir tel quel ! Toute la chronologie biblique peut être contrôlée grâce aux tableaux chronologiques placés à la fin de l'étude "Les Vivions Prophétiques de Daniel" présentée dans ce site ! Les 28 périodes de 260 ans (roues de Katuns de 13 fois 20 ans) qui structurent ce tableau sont analogiquement les mêmes que celles de "70 ans" qui structurent les cycles de l'Histoire de l'Eglise : 28 fois 70 ans font 1960 ans, lesquels correspondent avec les sept âges de 280 ans de l'Histoire de l'Eglise ! Les âges de 280 ans de l'Histoire de l'Eglise correspondent avec les sept messages aux sept Eglises d'Asie du livre de l'Apocalypse : c'est dire leur importance ! Et les "Soleils" méso-américains (périodes de 1040 ans), sont des cycles fondamentaux de l'Histoire du Monde ! Le rapport est celui-ci : 1040 ans / 280 ans = 3,714285 ; c'est le rapport de "grandeur" qui existe entre les cycles "spirituels" de l'ère chrétienne et ceux des cycles de l'Histoire du Monde ! C'est-à-dire que cela donne d'un point de vue "géométrique" le même schéma cyclique, mais celui de l'Histoire du Monde est 3,714285 fois plus grand que celui de l'Histoire de l'Eglise ! Nous observons enfin que la première phase des cycles de 260 ans (placée avant avant ceux de 780 ans) dans le tableau des cycles de l'Histoire du Monde correspond analogiquement avec la dernière phase de 70 ans (placée après ceux de 210 ans) des cycles de l'Histoire de l'Eglise : l'image est par conséquent "inversée", comme " vue dans un miroir" ! Ce fait est une "garantie" supplémentaire de l'exactitude des schémas, dont celui de l'histoire de l'Eglise est reproduit "à l'envers", cela juste après l'événement le plus important de l'Histoire de l'Humanité (créée en Adam), à savoir : la crucifixion, la mort et la résurrection de Jésus, le Fils de Dieu ! Les mêmes structures géométriques des schémas de l'Histoire du Monde et de l'Histoire de l'Eglise ne sont pas une "coïncidence", mais une "preuve par neuf" de l'exactitude chronologique des tableaux historiques, lesquels sont en parfait accord avec la chronologie biblique qui peut être contrôlée !
Tableau des cycles de l'Histoire d'Israël, comparable à celui de l'Histoire de l'Eglise :
Enfin, la vie de Jésus se situe de l'an 7 avant notre ère jusqu'en 27 de notre ère et forme un cycle de 33 ans qui se place à la suite de ce tableau, comme une "parenthèse" avant celui de l'Histoire de l'Eglise.
Le schéma des cycles de l’histoire du monde s’accorde avec : 1) Il s’accorde avec la Chronologie Biblique ; 2) Il s’accorde avec les divisions cycliques de l’année solaire sans aucun jour laissé en « vide » excepté les cinq jours additionnels de l’année qui fait 360 jours ou 12 fois 30 jours : ces cinq jours sont appelés « lit annuel » en Méso-Amérique ; 3) Il s’accorde avec le calendrier méso-américain ; 4) Il s’accorde enfin avec les périodes sothiaques de 1460 ans du calendrier égyptien (voir texte et tableaux sur les Grandes Pyramides placés à la fin de l'étude).
Ce schéma était connu des anges dès le début et le livre apocryphe d’Énoch, lequel se trouvait dans le canon byzantin des Saintes Ecritures, en faisait déjà mention (9 périodes qui correspondent à des cycles de 780 ans). C’est donc un schéma universel ! Nous pouvons faire le calcul suivant : 4 x 780 ans font 3120 ans ; 3120 ans = 3 x 1040 ans. Les six dernières divisions de l’étoile à sept branches font : 6 x 1040 ans = 6240 ans. Il y a en 6240 ans 8 fois 780 ans : 6240 ans / 780 = 8 (cycles de 780 ans). Il manque alors le premier cycle de 780 ans qui se place avant la date inaugurale du calendrier méso-américain, soit 900 ans après la création d’Adam, en 4074 : 4074 – 900 ans = 3174 av. notre ère ; 3174 + 780 ans = 3954 av. notre ère, 1° cycle de 780 ans. Cela correspond avec 120 ans après la création d’Adam : 4074 av. notre ère – 3954 av. notre ère = 120 ans. Dans ces conditions, nous observons que le premier cycle de 780 ans dont parlait Enoch commençait lorsque Adam avait 120 ans, probablement 20 ans après la sortie du Jardin d’Eden ! C’est pourquoi ces cycles de 780 ans peuvent être appelés « ères de civilisation » de l’Histoire du Monde, lesquelles commencent avec la première civilisation, celle des fils d’Adam ! D’autres indications sont données dans le livre d’Enoch qui prouvent que les anges ont « initié » les premiers hommes, fils d’Adam. L’histoire d’Enoch est confirmée par le livre de la Genèse. Nous sommes donc arrivés à l’approche de l’Apocalypse et du retour de Jésus ; cela ne fait aucun doute au vu de l’ensemble des correspondances extraordinaires des cycles historiques, lesquels sont en parfait accord avec la chronologie biblique ! Nous devons donc nous y préparer !
Chapitre 4Enoch révèle ce qui est écrit dans le livre de l’Histoire du Monde :
Enoch, chapitre 92 :
1. Enfin Enoch commença à parler d’après un livre. 2. Et il dit : Sur les enfants de la justice, sur les élus du monde, sur la plante de la justice et de la pureté. 3. Sur toutes ces choses je m’en vais vous parler ; je vous les expliquerai toutes, mes enfants, moi qui suis Enoch. Car par les visions que j’ai eues, j’ai acquis une grande connaissance ; et il m’a été donné de lire les tables mêmes du ciel.
4. Alors Enoch (né en 3452 av. notre ère, 622 ans après la création d’Adam) commença à parler d’après un livre, et il dit : Je suis né le septième jour de la première semaine (septième siècle de la première Ere de Civilisation de 780 ans, qui va de 3954 à 3174 av. notre ère), tandis que le jugement et la justice attendaient avec patience. 5. Mais après moi, dans la seconde semaine (qui va de 3174 à 2394 av. notre ère), une grande iniquité s’élèvera (arrivée des Vigilants en 3174 av. notre ère, début du Calendrier méso-américain et de la 2° Ere de Civilisation), et la fraude pullulera sur la terre. 6. Et il y aura une première fin (Déluge en 2418 av. notre ère), et un seul homme sera sauvé (Noé, 3018 - 2024 av. notre ère).
7. Mais dès que la première semaine sera terminée (en 3174 av. notre ère, arrivée des Vigilants et début du Calendrier Méso-américain), l’iniquité s’accroîtra, et le Seigneur mettra à exécution le décret porté contre les pécheurs (Déluge en 2418 av. notre ère, 756 ans après le début de la deuxième Ere de Civilisation).
8. Ensuite, pendant la troisième semaine (3° Ere de Civilisation de 2394 à 1614 av. notre ère), un homme sera choisi (Abraham, 2024 - 1891 av. notre ère) pour être la tige d’un peuple fort et juste, et après lui la plante de la justice poussera pour jamais (semence d’Abraham).
9. Ensuite, pendant la période de la quatrième semaine (4° Ere de Civilisation de 1614 à 834 av. notre ère), les saints et les justes auront des visions (époque de la manifestation de Moïse, 1617 - 1497 av. notre ère) ; l’ordre dans les générations (d’Israël) sera établi, et on construira pour elles une demeure (Temple de Salomon fondé en 1017 av. notre ère) ; dans la cinquième semaine (5° Ere ce Civilisation de 834 à 54 av. notre ère) s’élèvera pour eux une maison glorieuse et puissante (Maison de David devenue le Royaume de Juda après la mort de Salomon, de 980 à 587 av. notre ère, et règne d’Ozias de 810 à 758 av. notre ère ; construction du second Temple après le retour d’Exil).
10. Puis, pendant la sixième semaine (6° Ere de Civilisation de 54 av. notre ère à 727 de notre ère), tous ceux qui s’y trouveront seront enveloppés de ténèbres ; et leurs cœurs oublieront la sagesse, et un homme sera enlevé d’au milieu d’eux (Jésus-Christ, fils de Dieu, né en 7 av. notre ère, mort crucifié puis ressuscité en 27 de notre ère). 11. Pendant cette même période, la maison puissante et magnifique sera la proie des flammes (destruction de Jérusalem par les armées romaines en 70 de notre ère), et la race des élus (Juifs) sera dispersée par toute la terre.
12. Ensuite, pendant la septième semaine (7° Ere de Civilisation de 727 à 1507 de notre ère), il sortira une race perverse, dont les œuvres nombreuses seront des œuvres d’iniquité (période de la division en deux parties de l’ancien Empire romain entre chrétiens et musulmans). Alors les justes et les élus seront récompensés, et il leur sera donné une connaissance sept fois plus grande sur toutes les parties de la création (connaissance de la Parole de Dieu).
13. Viendra ensuite une autre semaine (8° Ere de Civilisation de 1507 à 2287 de notre ère), la semaine de la justice, qui possédera le glaive du jugement et de la justice, pour frapper tous les oppresseurs (accomplissement de l’Apocalypse de 2024 à 2024 et Retour de Jésus en 2024, début du Millenium). 14. Alors les pécheurs seront livrés entre les mains des justes, qui, pendant cette semaine, se mériteront une demeure par leur justice, et bâtiront un palais au grand Roi (règne du Messie Jésus).
Après cette semaine viendra la neuvième (9° Ere de Civilisation de 2287 à 3067 de notre ère), pendant laquelle viendra le Jugement Universel (fin du Millenium en 3027, 1000 ans après 2024, année du retour de Jésus, et Jugement Dernier entre 3027 et 3067). 15. Les œuvres de l’impie s’effaceront de dessus la terre. Le monde sera condamné à la destruction (fin du Monde), et tous les hommes marcheront dans la voie de la justice.
16. Puis, dans la septième partie de la dixième semaine (septième siècle de la 10° Ere ce Civilisation de 3067 à 3847 de notre ère), sera le Jugement éternel, qui sera exercé contre les Vigilants, et le ciel tout entier germera au milieu des anges (Nouvelle Jérusalem).
Note : Il est possible qu’il y ait eu une confusion de la part des copistes, car il semble que l’expression suivante : “dans la septième partie de la dixième semaine” aurait mal été traduite. Il fallait sans doute la traduire par : “dans la septième partie de la neuvième semaine”, c’est-à-dire entre les années 2987 à 3087 ap. notre ère, dans le septième siècle de la neuvième Ere de Civilisation. Les copistes auraient ajouté par erreur une nouvelle “semaine”, car en réalité il n’y aurait aucune différence entre le “Jugement Dernier” de la neuvième semaine et le “Jugement Eternel” de la dixième semaine, mais il s’agirait de la même. Dans le cas contraire, les anges déchus seraient jugés plus tardivement que dans la période du « jugement dernier » qui ne concernerait que les êtres humains.
17. Le premier ciel sera enlevé et s’évanouira, le deuxième apparaîtra (Nouvelle Jérusalem), et toutes les puissances célestes brilleront d’une splendeur sept fois plus grande (gloire de Dieu). Puis viendront beaucoup d’autres semaines, dont le nombre est incalculable, qui se passeront dans la sainteté et la justice. 18. Et il n’y aura alors plus de péchés.
19. Qui parmi les enfants des hommes entendrait la voix du Saint et n’en serait pas ému ? 20. Qui pourrait compter ses pensées ? Qui pourrait contempler l’œuvre de la création du ciel, comprendre ses merveilles ? 21. Il pourrait peut-être voir son âme, mais jamais son esprit. Il ne pourrait en parler sagement, ni s’élever jusqu’à sa hauteur. Qu’il regarde les limites des cieux, et il verra qu’il lui est impossible d’en atteindre l’immensité. 22. Qui des enfants des hommes pourra sonder la longueur et la largeur de la terre ? 23. A qui ont été révélées les dimensions de toutes choses ? Y a-t-il un seul homme qui puisse, par son intelligence, embrasser le ciel, sonder sa profondeur, descendre jusqu’à ses fondements ? 24. Qui sache le nombre des étoiles, et connaisse le lieu de repos de tous les luminaires ?
Chapitre 5Les quatre grandes ères de l’Histoire du Monde
Les quatre grandes ères de l’Histoire du Monde sont :
1) L’ère des fils d’Adam ; 2) L’ère des fils d’Abraham ; 3) L’ère chrétienne ; 4) Le Millenium dans la première moitié de l’ère du Verseau.
Les trois premières ères durent 2000 ans chacune et correspondent à la précession des équinoxes dans le Taureau, le Bélier et les Poissons (sur un zodiaque à 13 signes, qui comprend le “ Sphinx ” en signe supplémentaire placé entre le Lion et la Vierge, soit : 13 fois 2024 ans = 26000 ans, année précessionnelle) ; la quatrième ère, celle du Verseau, commence avec le Millenium :
1) Ere du Taureau ou des fils d’Adam : de l’an 3974 à 1974 av. notre ère ; 2) Ere du Bélier ou des fils d’Abraham : de 1974 av. notre ère à 27 de notre ère ; 3) Ere des Poissons ou Ere chrétienne : de 27 de notre ère à 2027 ; 4) Demi ère du Verseau ou Millenium : de 2024 à 3027.
C’est au milieu de l’Ere du Verseau que se termine le grand cycle de 7000 ans de l’Histoire de l’Humanité.
Il y a donc trois grandes ères et demi qui forment l’Histoire du Monde, soit :
2000 ans x 3,5 = 7000 ans.
Ces trois ères déterminent la Chronologie de l’Histoire du Monde, laquelle se divise en “Baktuns” (périodes de 400 ans), “Katuns” (périodes de 20 ans) et “Tuns” (années). Ainsi les Baktuns marquent les ères de 2000 ans :
5 x 400 ans = 2000 ans (une ère zodiacale).
7000 ans comptent 3,5 fois 2024 ans ou 17,5 fois 400 ans.
Dates des dix-huit Baktuns de l’Histoire du Monde :
3974 av. notre ère (1° Baktun et début de l’ère du Taureau à la sortie du Jardin d’Eden), 3574 (2° Baktun), 3174 (3° Baktun et début du Calendrier méso-américain), 2774 (4° Baktun), 2374 (5° Baktun), 1974 (6° Baktun et début de l’ère du Bélier), 1574 (7° Baktun), 1174 (8° Baktun), 774 (9° Baktun), 374 (10° Baktun), 27 de notre ère (11° Baktun et début de l’ère des Poissons), 427 (12° Baktun), 827 (13° Baktun), 1227 (14° Baktun), 1627 (15° Baktun), 2027 (16° Baktun et début de l’ère du Verseau, qui correspond avec la fin du Calendrier méso-américain), 2427 (17° Baktun), 2827 (18° et dernier Baktun jusqu’en 3227). Mais le dernier Baktun est interrompu à son milieu, en 3027 ou 1000 ans après le début de l’ère du Verseau (2027 à 3027).
Le Calendrier méso-américain ne compte que 13 Baktuns, lesquels s’intègrent dans ceux de l’Histoire du Monde ; ils s’inscrivent depuis l’arrivée des “Vigilants” (fils de Dieu) dont parle le Livre d’Énoch, en 3174 av. notre ère, jusqu’en 2027 de notre ère, début du Millenium. Ils s’inscrivent en outre à l’intérieur d’une série de cinq périodes de 1040 ans chacune ou “Soleils” méso-américains ; le calendrier de l’Histoire du Monde en compte sept (sept fois 1040 ans) dans le schéma des cycles historiques en analogie avec celui de l’année solaire (sept fois 52 jours). Mais le premier “Soleil” des sept commence 40 ans avant le début de la Création tandis que le septième et dernier “ Soleil ” (7°) finit 40 ans après la fin du Millenium. C’est la raison pour laquelle le Calendrier méso-américain ne compte que cinq “Soleils”, lesquels s’inscrivent tous à l’intérieur d’une période historique effective et ont la particularité de correspondre avec treize Baktuns sur l’ensemble des dix-huit : 5 x 2024 ans = 13 x 400 ans = 5200 ans.
Le Calendrier méso-américain détermine en 2006 :
12 Baktuns, 18 Katuns et 19 Tuns (soit l’an 5179 de l’Histoire méso-américaine). Mais la chronologie de l’Histoire du Monde compte 800 ans de plus ou deux Baktuns supplémentaires, si bien qu’en 2024, elle détermine : 14 Baktuns, 18 Katuns et 19 Tuns (soit l’an 5979 de l’Histoire du Monde). Il reste à déterminer la date dans l’année solaire du “ Nouvel An ” : soit le 20 janvier, car cette date est située 19 jours après le 1° janvier, à l’intersection des divisions de 30 et de 20 jours des cycles de l’année solaire, lesquels divisent l’année en six périodes d’ensoleillement de 60 jours chacune.
Chapitre 6 Les anges séduisent les filles des hommes :
Enoch, chapitre 7 :
1. Quand les enfants des hommes se furent multipliés dans ces jours, il arriva que des filles leur naquirent élégantes et belles. 2. Et lorsque les anges, les enfants des cieux, les eurent vues, ils en devinrent amoureux ; et ils se dirent les uns aux autres : choisissons-nous des femmes de la race des hommes et ayons des enfants avec elles.
3. Alors Samyaza, leur chef, leur dit : Je crains bien que vous ne puissiez accomplir votre dessein. 4. Et que je supporte seul la peine de votre crime. 5. Mais ils lui répondirent : nous vous le jurons. 6. Et nous nous lions tous par de mutuelles exécrations ; nous ne changerons rien à notre dessein, nous exécuterons ce que nous avons résolu. 7. En effet ils jurèrent et se lièrent entre eux par de mutuelles exécrations. Ils étaient au nombre de deux cents, qui descendirent sur Aradis, lieu situé près le mont Armon. 8. Cette montagne avait été appelée Armon, parce que c’est là qu’ils avaient juré et s’étaient liés par de mutuelles exécrations.
9. Voici le nom de leurs chefs : Samyaza (1), leur chef, Urakabarameel (2), Akibeel (3), Tamiel (4), Ramuel (5), Danel (6), Azkeel (7), Sarakmyal (8), Asael (9), Armers (10), Batraal (11), Anane (12), Zavebe (13), Samsaveel (14), Ertael (15), Turel (16), Yomyael (17), Arazeal (18).
Tels furent les chefs de ces deux cents anges ; et le reste étaient tous avec eux. 10. Et ils se choisirent chacun une femme, et ils s’en approchèrent, et ils cohabitèrent avec elles ; et ils leur enseignèrent la sorcellerie, les enchantements, et les propriétés des racines et des arbres. 11. Et ces femmes conçurent et elles enfantèrent des géants. 12. Dont la taille avait trois cents “pouces”, soit douze coudées (*). Ils dévoraient tout ce que le travail des hommes pouvait produire, et il devint impossible de les nourrir. 13. Alors ils se tournèrent contre les hommes eux-mêmes, afin de les dévorer. 14. Et ils commencèrent à se jeter sur les oiseaux, les bêtes, les reptiles et les poissons, pour se rassasier de leur chair et se désaltérer de leur sang. 15. Et alors la terre réprouva les méchants.
Note (*) : Trois cents “coudées” est une valeur impossible ; il y a donc eu une erreur (peut-être involontaire) de transcription des copistes ayant changé les “pouces” en “coudées”. Il est tout à fait possible que la taille des géants fut écrite à l’origine en pouces, puis traduite en coudées et que la partie intermédiaire du texte contenant les mots “ pouces ou douze ” ait été effacée. La Pyramide de Chéops fut construite avant le Déluge et, pour cette raison, la valeur de son pouce pourrait bien être aussi celle du Livre d’Enoch ; la valeur du pouce pyramidal étant de 0,0255 mètres, nous obtenons une hauteur de 7,65 mètres. Sur la base d’un pouce de 0,018 m (pour une coudée ordinaire de 0,45 mètre), nous obtenons une hauteur de 5,40 mètres. Les géants mesuraient donc en moyenne entre 5,40 et 7,65 mètres, soit environ “six mètres” de hauteur. Cette valeur est à la fois possible et très probablement vraie.
Enoch, chapitre 8 :
1. Azazyel enseigna encore aux hommes à faire des épées, des couteaux, des boucliers, des cuirasses et des miroirs ; il leur apprit la fabrication des bracelets et des ornements, l’usage de la peinture, l’art de se peindre les sourcils, d’employer les pierres précieuses, et toute espèce de teintures, de sorte que le monde fut corrompu. 2. L’impiété s’accrut ; la fornication se multiplia, les créatures transgressèrent et corrompirent toutes leurs voies.
3. Amazarak enseigna tous les sortilèges, tous les enchantements et les propriétés des racines. 4. Armers enseigna l’art de résoudre les sortilèges. 5. Barkayal enseigna l’art d’observer les étoiles. 6. Akibeel enseigna les signes (constellations ?). 7. Tamiel enseigna l’astronomie (observation des planètes ?). 8. Et Asaradel enseigna les mouvements de la lune. 9. Et les hommes sur le point de périr élevèrent leurs voix, et leurs voix montèrent jusqu’au ciel.
Chapitre 7Le Déluge :
Genèse, chapitre 6 : 1 Et il arriva quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, 2 que les fils de Dieu virent les filles des hommes, qu’elles étaient belles, et ils se prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent. 3 Et l’Éternel dit : Mon Esprit ne contestera pas à toujours avec l’homme, puisque lui n’est que chair; mais ses jours seront cent vingt ans. 4 Les géants étaient sur la terre en ces jours-là, et aussi après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes et qu’elles leur eurent donné des enfants : ceux-ci furent les vaillants hommes de jadis, des hommes de renom.
Genèse, chapitre 7 : 1 Et l’Éternel dit à Noé : Entre dans l’arche, toi et toute ta maison, car je t’ai vu juste devant moi en cette génération. 2 De toutes les bêtes pures tu prendras sept par sept, le mâle et sa femelle, et des bêtes qui ne sont pas pures, deux, le mâle et sa femelle ; 3 de même des oiseaux des cieux, sept par sept, mâle et femelle, pour conserver en vie une semence sur la face de toute la terre. 4 Car encore sept jours, et je fais pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits, et j’exterminerai de dessus la face de la terre tout ce qui existe [et] que j’ai fait.
Genèse, chapitre 8 : 1 Et Dieu se souvint de
Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail, qui étaient avec lui dans
l’arche ; et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux baissèrent ;
2 et les fontaines de l’abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la
pluie qui tombait du ciel fut retenue.
20 Et Noé bâtit un autel
à l’Éternel, et prit de toute bête pure et de tout oiseau pur, et offrit des
holocaustes sur l’autel. 21 Et l’Éternel flaira une odeur agréable; et
l’Éternel dit en son cœur : Je ne maudirai plus de nouveau le sol à cause de
l’homme, car l’imagination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse ;
et je ne frapperai plus de nouveau tout ce qui est vivant, comme je l’ai
fait. 22 Désormais, tant que seront les jours de la terre, les semailles et
la moisson, et le froid et le chaud, et l’été et l’hiver, et le jour et la
nuit, ne cesseront pas. Chapitre 8Commentaire :
Le mont Ararat, situé en Arménie dans la Turquie orientale, culmine à 5 165 mètres d’altitude, ce qui a fait croire pendant longtemps que le Déluge de Noé n’était qu’un mythe. Mais la présence de l’Arche de Noé sur ce mont a été signalée à plusieurs reprises : d’abord par des ouvriers turcs en 1839 et ensuite, en 1955, par les alpinistes français Navarra et De Riquier qui dégagèrent une partie de la structure en bois enfouie sous la glace ; ils ramenèrent un morceau de poutre et les analyses faites démontrèrent qu’il s’agissait d’une pièce de chêne équarrie, âgée d’environ 5 000 ans. Or le Déluge de la Genèse a eu lieu de 2418 à 2417 av. notre ère, ce qui lui faisait exactement 4 372 années d’ancienneté en 1955 (2418 av. notre ère à 1955). Depuis, il y a eu bien d’autres témoins et un film de l’Arche a même été diffusé sur FR3. Mais, après cela, cette information est restée étrangement très « occultée ».
Genèse, chapitre
7, 10-16 : Genèse, chapitre
8, 1-3 :
Le texte du Déluge fait référence à la date de naissance de Noé pour fixer un calendrier des événements du Déluge ; il apparaît que depuis le 17° jour du deuxième mois jusqu’au 17° jour du septième mois, il s’est passé un cycle précis de 150 jours. Nous remarquons en effet que nous comptons « cinq mois » (du 2° au 7° mois) mentionnés par ailleurs comme une période de « 150 jours », ce qui signifie que le calendrier de Noé comptait des mois invariables de trente jours :
5 x 30 jours = 150 jours.
Du premier jour du premier mois du 600° anniversaire de la naissance de Noé jusqu’au premier jour du dixième mois, lorsque les sommets des montagnes apparaissent vus de l’Arche, neuf mois de 30 jours se sont écoulés, soit 270 jours.
Ensuite, le premier jour du premier mois de l’an 601 de la vie de Noé, lorsque Noé ôta la toiture de l’Arche, une année de 365 jours s’était écoulée, laquelle avait commencé en même temps que le cycle de neuf mois dont nous venons de parler. Par conséquent, depuis la fin du cycle de 9 mois, ou de 270 jours, jusqu’au moment où Noé fêtait son 601° anniversaire, il s’était passé 95 jours :
365 jours – 270 jours = 95 jours.
Or, dans ces 95 jours, nous avons trois mois de trente jours et cinq jours additionnels, lesquels sont les cinq jours « épagomènes » du calendrier égyptien qui définit les périodes sothiaques de 1460 ans :
Ø Année du calendrier égyptien : 12 x 30 jours = 360 jours ; 360 jour + 5 jours = 365 jours = une année solaire égyptienne. Ø Année du calendrier de Noé : 95 jours = 30 jours + 30 jours + 30 jours + 5 jours ; 270 jours [9 x 30 jour] + 95 jours = 365 jours = 360 jours + 5 jours « épagomènes ».
La date citée de la sortie de l’Arche était le 27° jour du 2° mois de l’an 601 de la vie de Noé, soit un an et dix jours (ou 375 jours) depuis le 17° jour du même 2° mois de l’année précédente, lorsque commençait le Déluge. Le Déluge a duré 375 jours (un an et 10 jours) jusqu’à la sortie de l’Arche. 375 jours font aussi 12,5 x 30 jours.
Il y a eu en tout : 1°) Douze mois de trente jours, soit 360 jours (12 x 30 jours = 360 jours) : 2°) Cinq jours additionnels, soit 365 jours (360 jours + 5 jours = 365 jours) ; 3°) Dix jours qu’il faut à nouveau ajouter, car ils séparent le 27° jour du 17° jour du même « deuxième mois » de l’année (le 27° jour du 2° mois – le 17° jour du 2° mois = 10 jours), soit 375 jours (365 jours + 10 jours = 375 jours).
Soit : 360 jours + 5 jours + 10 jours = 375 jours.
Récapitulatif chronologique :
a) L’an 600, le 2° mois (Paophi), le 10° jour (de la vie de Noé), sept jours avant le Déluge, Noé est averti (il avait alors 600 ans et 39 jours) : « 4 Car encore sept jours, et je fais pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits, et j’exterminerai de dessus la face de la terre tout ce qui existe et que j’ai fait. »
b) L’an 600, le 2° mois (Paophi), le 17° jour (de la vie de Noé qui avait 600 ans et 46 jours), le Déluge commence : « 5 Et Noé fit selon tout ce que l’Éternel lui avait commandé. 6 Et Noé était âgé de six cents ans quand le déluge eut lieu et qu’il vint des eaux sur la terre. 10 Et il arriva, au bout de sept jours, que les eaux du déluge furent sur la terre. 11 L’an six cent de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les fontaines du grand abîme se rompirent et les écluses des cieux s’ouvrirent ; 12 et la pluie fut sur la terre quarante jours et quarante nuits. 13 En ce même jour-là, Noé, et Sem et Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche. »
c) L’an 600, le 3° mois (Athyr), le 27° jour (de la vie de Noé qui avait 600 ans et 86 jours), fin de la montée des 40 jours premiers jours du Déluge : « 17 Et le déluge fut sur la terre quarante jours ; et les eaux crûrent et soulevèrent l’arche, et elle fut élevée au-dessus de la terre. 18 Et les eaux se renforcèrent et crûrent beaucoup sur la terre ; et l’arche flottait sur la face des eaux. 19 Et les eaux se renforcèrent extraordinairement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui étaient sous tous les cieux furent couvertes. 20 Les eaux se renforcèrent de quinze coudées par-dessus, et les montagnes furent couvertes. 21 Et toute chair qui se mouvait sur la terre expira, tant les oiseaux que le bétail et les bêtes des champs et tout ce qui fourmille sur la terre, et tout homme. »
d) L’an 600, le 7° mois (Phaménoth), le 17° jour (de la vie de Noé qui avait 600 ans et 196 jours), l’Arche se pose sur l’Ararat : 150 jours sont passés depuis le début du Déluge. « 24 Et les eaux se renforcèrent sur la terre, cent cinquante jours. 3 Et les eaux se retirèrent de dessus la terre, allant et se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. 4 Et l’arche reposa sur les montagnes d’Ararat, au septième mois, au dix-septième jour du mois. »
e) L’an 600, le 10° mois (Payni), le 1° jour (de la vie de Noé qui avait 600 ans et 270 jours), les sommets des montagnes apparaissent vus de l’Arche : 90 jours (3 mois après le 7° mois) - 16 jours (différence du 1° jour au 17° jour) = 74 jours ; 74 jours + 150 jours (déjà passés) = 224 jours. Il y a donc 224 jours depuis le début du Déluge jusqu’à ce que les sommets des montagnes apparaissent vus de l’Arche. « 5 Et les eaux allèrent diminuant jusqu’au dixième mois ; au dixième mois, le premier jour du mois, les sommets des montagnes apparurent. »
f) Quarante jours (11° jour d’Epiphi, 11° mois) après « l’an 600, 10° mois, 1° jour (de la vie de Noé) », le corbeau et la colombe sont lâchés (cela faisait : 9 x 30 = 270 jours ; 270 jours + 40 jours = 310 jours passés depuis la date anniversaire de la vie de Noé) : 224 jours + 40 jours = 264 jours qui s’étaient passés depuis le commencement du Déluge jusqu’à ce que le corbeau et la colombe soient lâchés. « 6 Et il arriva, au bout de quarante jours, que Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait faite ; 7 et il lâcha le corbeau, qui sortit, allant et revenant jusqu’à ce que les eaux eussent séché de dessus la terre. »
g) Quarante sept jours (18° jour d’Epiphi, 11° mois) après « l’an 600, 10° mois, 1° jour (de la vie de Noé) », la colombe est lâchée pour la deuxième fois (cela faisait : 9 x 30 = 270 jours ; 270 jours + 40 jours = 310 jours ; 310 jours + 7 jours = 317 jours passés depuis la date anniversaire de la vie de Noé) : 224 jours + 40 jours + 7 jours = 271 jours qui s’étaient passés depuis le commencement du Déluge jusqu’à ce que la colombe soit à nouveau lâchée. « 10 Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. 11 Et la colombe vint à lui au temps du soir, et voici, dans son bec, une feuille d’olivier arrachée. Et Noé sut que les eaux avaient baissé sur la terre. »
h) Cinquante-quatre jours (25° jour d’Epiphi, 11° mois) après « l’an 600, 10° mois, 1° jour (de la vie de Noé) », la colombe ne revient plus (cela faisait : 9 x 30 = 270 jours ; 270 jours + 40 jours = 310 jours ; 310 jours + 7 jours = 317 jours ; 317 jours + 7 jours = 324 jours passés depuis la date anniversaire de la vie de Noé) : 224 jours + 40 jours + 7 jours + 7 jours = 278 jours qui s’étaient passés depuis le commencement du Déluge jusqu’à ce que la colombe soit lâchée pour la troisième fois et ne revienne plus. « 12 Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha la colombe, et elle ne revint plus de nouveau vers lui. »
i) L’an 601, le premier mois (Thot), le 1° jour du mois, la couverture de l’Arche est ôtée (cela faisait : 9 x 30 = 270 jours ; 270 jours + 40 jours = 310 jours ; 310 jours + 7 jours = 317 jours ; 317 jours + 7 jours = 324 jours ; 324 jours + 41 jours = 365 jours passés depuis la date anniversaire de la vie de Noé) : L’an 600, le 2° mois, le 17° jour (de la vie de Noé), le Déluge commence : cela faisait 46 jours (30 jours + 16 jours passés = 46 jours) après la date anniversaire de Noé. Il y a donc : 365 jours – 46 jours = 319 jours passés après le début du Déluge lorsque Noé retire la couverture de l’Arche. Cela se produisit 41 jours après le troisième départ de la colombe (319 jours – 278 jours). « 13 Et il arriva, l’an six cent un (de la vie de Noé), au premier mois, le premier jour du mois, que les eaux furent séchées de dessus la terre ; et Noé ôta la couverture de l’arche et regarda, et voici, la face du sol avait séché. »
j) L’an 601, le 2° mois, le 27° jour du mois, la terre est sèche (cela faisait 56 jours passés depuis la date anniversaire de la vie de Noé) : L’an 600, le 2° mois, le 17° jour (de la vie de Noé), le Déluge commence : il y a donc 365 jours + 10 jours (différence du 17° jour au 27° jour) = 375 jours passés après le début du Déluge. Cela se produisit 56 jours après le retrait de la couverture de l’Arche (375 jours – 319 jours). « 14 Et au second mois, le vingt-septième jour du mois, la terre fut sèche. »
Cycles du Déluge en nombre de jours : 40 jours (montée des eaux) + 110 jours (jusqu’à ce que l’Arche se pose sur le mont Ararat) + 74 jours (jusqu’à ce que les sommets des montagnes apparurent) + 40 jours (jusqu’à ce que le corbeau soit lâché et ne revienne pas) + 7 jours (jusqu’à ce que la colombe soit relâchée et revienne avec une feuille d’olivier dans son bec) + 7 jours (jusqu’à ce que la colombe soit à nouveau relâchée et ne revienne plus) + 41 jours (jusqu’à ce que la couverture de l’arche soit retirée) + 56 jours (jusqu’à ce que la terre soit sèche) = 375 jours.
Soit trois périodes (150 jours + 128 jours + 97 jours) :
a) Les 150 premiers jours (montée des eaux qui couvrent la terre jusqu’à ce que l’Arche se pose sur l’Ararat) : 40 jours = 30 jours + 10 jours ; 110 jours = 30 jours + 30 jours + 30 jours + 20 jours. 1° total : 40 jours + 110 jours = 150 jours.
b) Les 128 jours suivants (jusqu’à ce que la colombe ne revienne plus) : 74 jours = 30 jours + 30 jours + 14 jours ; 40 jours = 30 jours + 10 jours ; 14 jours = 7 jours + 7 jours. 2° total : 150 jours + 74 jours + 40 jours + 14 jours = 278 jours.
c) Les 97 derniers jours (jusqu’à ce que la terre soit sèche) : 41 jours = 30 jours + 11 jours ; 56 jours = 30 jours + 26 jours. 3° total : 278 jours + 41 jours + 56 jours = 375 jours
Il apparaît que les phases du Déluge se divisent en trois périodes : une première période de 150 jours (5 mois), une seconde période de 128 jours (4 mois et 8 jours) et une troisième période de 97 jours (3 mois et 7 jours), ce qui fait au total 375 jours (12,5 x 30 jours) ou 360 jours et 15 jours, soit :
Un premier cycle de 360 jours (12 x 30 jours) auquel il faut ajouter 5 jours supplémentaires pour faire une année solaire de 365 jours, laquelle est augmentée de 10 jours pour obtenir les 375 jours (12,5 x 30 jours) du début du Déluge jusqu’à la sortie de l’Arche.
Les mois de trente jours ne sont pas comptés à partir du premier jour du Déluge, mais à partir du jour de la date de l’anniversaire de Noé, ce qui a rendu le calcul chronologique du Déluge plus difficile. Il est possible que l’anniversaire de Noé tombait le premier jour du premier mois du calendrier égyptien, c’est-à-dire le 1° Thot. Dans ce cas, la reconstitution de toutes les dates du Déluge est devenue possible. Par ailleurs, la précision remarquable de ces dates, reconstituées grâce au texte de la Genèse, permet de penser que ces événements se sont réellement produits, conformément à ce qui est écrit. Cette double correspondance, d’une part avec le calendrier égyptien et d’autre part avec les données de la Genèse, peut être considérée comme une « preuve par neuf » de l’accomplissement réel du Déluge à l’époque de Noé.
Reconstitution des dates du Déluge :
L'an 600 de la vie de Noé (2418 av. notre ère), le 2° mois (Paophi), le 10° jour : Noé est prévenu de l’arrivée du Déluge une semaine plus tôt. Le 2° mois (Paophi), le 17° jour : Début du Déluge. Le 3° mois (Athyr), le 27° jour : Montée des eaux pendant les quarante premiers jours du Déluge. Le 7° mois (Phaménoth), le 17° jour : L'Arche se posa sur le mont Ararat 110 jours après la fin de la montée des eaux ou 150 jours après le début du Déluge. Le 10° mois (Payni), le 1° jour : Les sommets des montagnes apparaissent vus de l'Arche (apparition des terres comme pendant la Création) 74 jours après l’échouage de l’Arche sur l’Ararat. 224 jours sont passés après le début du Déluge. Le 11° mois, Epiphi, le 11° jour : Le corbeau et la colombe sont lâchés 40 jours après l’apparition des sommets des montagnes, mais seule la colombe revient. 264 jours sont passés après le début du Déluge. Le 11° mois, Epiphi, le 18° jour : La colombe relâchée sept jours plus tard revient avec une feuille d'olivier dans son bec. 271 jours sont passés après le début du Déluge. Le 11° mois, Epiphi, le 25° jour : La colombe relâchée (pour la troisième fois) après une semaine ne revient plus. 278 jours sont passés après le début du Déluge. L’an 601 de la vie de Noé (2417 av. notre ère), le premier mois (Thot), le 1° jour : Noé retire la couverture de l'Arche 41 jours après le dernier départ de la colombe. 319 jours sont passés après le début du Déluge. Le 2° mois, le 27° jour : Sortie de l'Arche 56 jours après avoir retiré la couverture de l’Arche. 375 jours sont passés après le début du Déluge.
Chapitre 9Vision d’Enoch sur tout l’avenir du monde :
Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Adam et ses fils. Chapitre 841. Ensuite j’eus une autre vision, que je vais encore t’expliquer, ô mon fils. Et Enoch se leva et dit à son fils Mathusala : Laisse-moi t’entretenir, ô mon fils. Ecoute la parole de ma bouche, et prête l’oreille à la vision et au songe de ton père. Avant d’épouser ta mère (donc avant l’année 3387 av. notre ère, date de la naissance de son fils), j’eus une vision dans mon lit. 2. Voici un taureau (ère zodiacale du Taureau) sortant de la terre (Adam, 4074 - 3144 av. notre ère). 3. Et ce taureau était blanc. 4. Ensuite sortit une génisse (Eve), et avec elle deux jeunes veaux, dont l’un était noir (Caïn) et l’autre rouge (Abel qui fut tué). 5. Le noir frappa le rouge et le poursuivait par toute la terre. 6. Dès ce moment je n’aperçus plus le veau rouge (tué par le noir) ; mais le noir survint à une extrême vieillesse, et il y avait avec lui une génisse. 7. Ensuite je vis beaucoup de taureaux nés de ce couple, qui leur ressemblaient et qui les suivaient. 8. Et la première génisse (Eve) sortit de la présence du premier taureau (Adam) ; et elle chercha le veau rouge, mais elle ne le trouva point. 9. Et elle poussait des gémissements lamentables, en le cherchant. 10. Et elle continua ses cris jusqu’à ce que le taureau s’approcha d’elle ; dès ce moment elle cessa de se plaindre et de gémir. 11. Et puis elle mit au monde un taureau blanc (Seth, 3944 - 3032 av. notre ère). 12. Et après celui-ci beaucoup d’autres taureaux et d’autres génisses. 13. Je vis encore dans mon songe un bœuf blanc (Enosch, 3839 - 2934 av. notre ère), qui grandit de la même manière, et finit par devenir un grand bœuf blanc. 14. Et de lui sortirent beaucoup d’autres bœufs qui lui étaient semblables. 15. Et ils commencèrent à produire d’autres bœufs blancs, qui leur étaient semblables, et ils se succédaient les uns aux autres.
Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Chute des Vigilants. Chapitre 851. Je levai encore les yeux, et je vis le ciel au-dessus de ma tête. 2. Et voici qu’une étoile tomba du ciel (ange déchu). 3. Et elle se dressait au milieu de ces taureaux et paraissait paître avec eux. 4. Ensuite je vis d’autres taureaux grands et noirs (fils d’Adam inquiets et perturbés) ; et voici qu’ils changeaient sans cesse de pâturages et d’étables, lorsque leurs jeunes veaux commencèrent à se lamenter avec eux ; et en regardant encore au ciel, je voyais beaucoup d’autres astres (Vigilants) qui redescendaient et se précipitaient vers cette étoile unique (Chef des Vigilants). 5. Au milieu des jeunes veaux, les taureaux étaient avec eux et paissaient avec eux. 6. Je regardai et j’admirai ces choses, et voici que les taureaux commencèrent à entrer en feu et à monter sur les génisses ; celles-ci ayant conçu, mirent au monde des éléphants (géants), des chameaux (êtres difformes) et des ânes (êtres “ tarés ” parmi les fils monstrueux des Vigilants). 7. Et les taureaux étaient épouvantés de cette génération monstrueuse, et aussitôt ils se mirent à les mordre et à les frapper de leurs cornes. 8. Et les éléphants (géants) dévorèrent les taureaux, et voici que tous les enfants de la terre frémissaient à ce spectacle et fuyaient épouvantés.
Chapitre 861. Je les regardai encore, et je les vis se frapper les uns les autres, se dévorer (guerres), et j’entendis la terre qui en gémissait. Alors je tournais une seconde fois mes regards vers le ciel, et dans une seconde vision, je vis sortir des hommes semblables à des hommes blancs (anges fidèles à Dieu). Il y en avait un et trois autres qui l’accompagnaient (ceux qui rendirent visite à Enoch). 2. Ces trois hommes qui sortirent les derniers, me prirent par la main, et m’élevant au-dessus de la terre et de ses habitants, me conduisirent dans un lieu élevé (station spatiale). 3. Et de là ils me montrèrent une autre tour environnée de collines plus basses (c’est-à-dire à l’intérieur d’un vaisseau spatial) ; et ils me dirent : Reste ici, jusqu’à ce que tu voies ce qui doit arriver par ces éléphants, ces chameaux et ces ânes, ces astres (anges déchus) et toutes ces génisses (épouses des Vigilants).
Chapitre 871. Alors j’aperçus celui de ces quatre hommes blancs (anges) qui était sorti le premier. 2. Et il saisit la première étoile qui était tombée du ciel (chef des Vigilants). 3. Et il lui lia les pieds et les mains, et la jeta dans une vallée, vallée étroite, profonde, horrible et ténébreuse. 4. Alors un des quatre tira un glaive et le donna aux éléphants (géants), aux chameaux (êtres difformes) et aux ânes (êtres “ tarés ”), qui commencèrent à s’en frapper mutuellement ; et toute la terre en frémit (fils des Vigilants en guerre les uns contre les autres). 5. Et dans ma vision, voici : je vis un des quatre hommes (anges) qui étaient descendus du ciel (et non tombés), qui rassembla et saisit toutes les grandes étoiles (anges déchus), dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux, et il les jeta toutes, pieds et mains liés, dans les cavernes de la terre.
Enoch raconte sa deuxième vision à son fils Mathusala : Noé et le Déluge. Chapitre 881. Alors un des quatre hommes (anges) s’approcha des autres taureaux, et leur enseigna des mystères tels, qu’ils en tremblaient (annonce du Déluge). Et un homme naquit (Noé), et il bâtit un grand navire (l’Arche de Noé). Il habitait dans ce navire, et avec lui trois taureaux (Sem, Cham et Japhet [2516 - 1916 av. notre ère]) et une couverture se fit au-dessus d’eux (l’Arche fut fermée et le Déluge commença en 2418 av. notre ère et dura pendant une année entière). 2. Je levai de nouveau mes regards au ciel, et j’aperçus une grande voûte (céleste) ; et il y avait au-dessus sept cataractes (cyclones ?) qui versaient des torrents de pluie dans un village (cité d’avant le Déluge). 3. Je regardai encore, et voici que les fontaines de la terre (rivières et fleuves en crues) se répandaient sur la terre dans ce village (en Mésopotamie, lieu d’habitation des fils d’Adam). 4. Et l’eau commença à tourbillonner et à monter sur la terre, en sorte que je ne pouvais plus apercevoir ce village, parce qu’il était tout couvert d’eau. 5. Il y avait en effet beaucoup d’eau, de ténèbres et de nuages ; et voici que la hauteur de l’eau surpassait la hauteur de tous les villages (inondation de toute la Mésopotamie). 6. L’eau les couvrait en entier, et enveloppait la terre. 7. Et tous les taureaux qui y étaient réunis furent submergés et périrent dans les eaux. 8. Mais le navire flottait sur la surface de ces mêmes eaux. Cependant tous les taureaux (hommes), les éléphants (géants), les chameaux (êtres difformes) et les ânes (êtres “ tarés ”), et les troupeaux périssaient dans cette immense inondation ; ils disparaissaient engloutis, et je ne pouvais plus les voir dans l’abîme d’où ils ne pouvaient plus se retirer. 9. Je regardai encore, et voici les cataractes qui cessèrent de tomber d’en haut, et les fontaines de la terre de couler, et les abîmes (fonds des mers) s’entrouvrirent. 10. Et les eaux s’y précipitèrent (reflux des eaux), et la terre apparut. 11. Et le navire s’arrêta sur la terre (sur le mont Ararat en Arménie dont la hauteur s’élève à 5165 mètres), les ténèbres se dissipèrent et la lumière apparut. 12. Alors le bœuf blanc (Noé, 3018 - 2024 av. notre ère), qui avait été fait homme (rendu semblable aux anges), sortit de l’Arche, et avec lui trois taureaux (Sem, Cham et Japhet [2516 - 1916 av. notre ère]). 13. Et un des trois taureaux était blanc (Japhet, père des Européens), et semblable à un bœuf ; un autre était rouge (Sem) comme du sang (père des Sémites), et le troisième était noir (Cham, père des Africains) ; et le taureau blanc se retira des autres (émigration indo-européenne). 14. Et les bêtes des champs, et les oiseaux commencèrent de se multiplier. 15. Et les différentes espèces de ces animaux se rassemblèrent (à Babel), les lions, les tigres, les loups, les chiens, les sangliers, les renards, les chameaux et les porcs. 16. Les sirets, les milans, les vautours, les congas et les corbeaux (les descendant des fils de Noé sont comparés à des animaux). 17. Et parmi eux naquit un bœuf blanc (Abraham, 2066 - 1891 av. notre ère). 18. Et ils commencèrent à se mordre les uns les autres (guerres) ; et le bœuf blanc (Abraham), qui était né parmi eux, engendra un onagre (Ismaël) et un bœuf blanc (Isaac), et ensuite plusieurs onagres (autres fils d’Abraham dispersés au Moyen-Orient). Et le bœuf blanc (Isaac) qui fut aussi engendré par lui, engendra à son tour un sanglier noir (Esaü) et une brebis blanche (Jacob, qui deviendra Israël). 19. Le sanglier (Esaü) engendra beaucoup d’autres sangliers. 20. Et la brebis (Jacob) engendra douze autres tribus (les douze tribus d’Israël). 21. Quand ces douze brebis furent grandes, elles en vendirent l’un d’entre elles (Joseph) à des ânes. 22. Et les ânes vendirent la brebis à des loups (Egyptiens). 23. Et elle grandissait parmi eux. 24. Alors le Seigneur amena les autres brebis (fils d’Israël qui avaient vendu Joseph) pour habiter avec la première (en Egypte) et paître avec elle au milieu des loups (Egyptiens). 25. Et elles se multiplièrent, et leurs pâturages étaient en abondance (dans le Delta du Nil). 26. Mais les loups commencèrent à les épouvanter et à les persécuter (les Egyptiens asservissent les Hyksos ou Hébreux, env. 1670 - 1560 av. notre ère, XV° et XVI° dynasties égyptiennes), et ils exterminèrent leurs petits (jetés au fleuve). 27. Et ils les placèrent dans les profondeurs d’un grand fleuve (le Nil). 28. Alors les brebis commencèrent à se lamenter à cause de la perte de leurs petits, et à se tourner vers le Seigneur ; une d’elles (Moïse, 1617 - 1497 av. notre ère) cependant parvint à s’échapper et se retira (en 1577 av. notre ère) parmi les onagres (dans le Sinaï). 29. Et je vis les brebis gémissant, priant et implorant le Seigneur. 30. De toutes leurs forces, jusqu’à ce que le Seigneur descendit à leurs cris du haut de son séjour céleste et daignât les visiter. 31. Et il appela la brebis (Moïse), qui avaient échappé à la dent des loups, et lui enjoignit d’aller trouver ces loups meurtriers, et de les avertir de ne plus offenser les brebis. 32. Alors la brebis alla trouver les loups, forte de la parole du Seigneur, et une autre brebis (Aaron) vint au-devant de la première et marcha avec elle. 33. Et toutes deux étant entrées dans la demeure des loups (Egypte) leur défendirent de persécuter encore les brebis. 34. Ensuite je vis les loups opprimant de plus en plus le troupeau de brebis. Et les brebis crièrent encore vers le Seigneur, et le Seigneur descendit au milieu d’elles. 35. Et il commença à exterminer les loups (plaies d’Egypte), qui hurlaient ; mais les brebis gardaient le silence et ne poussaient plus de cris. 36. Et voici que je vis qu’elles émigrèrent du pays des loups (Exode en 1537 av. notre ère). Les yeux de ces loups étaient aveuglés, et ils sortirent et ils poursuivirent les brebis de toutes leurs forces (armées). Mais le Seigneur des brebis marchait avec elles et les conduisait. 37. Et toutes les brebis le suivaient. 38. Son visage était terrible ; son aspect brillant et magnifique. Cependant les loups commencèrent à poursuivre les brebis, jusqu’à ce qu’ils les eurent atteintes au bord de la grande mer (Rouge). 39. Alors la mer fut divisée, et les eaux se tinrent de chaque côté, comme un mur. 40. Et le Seigneur des brebis, qui les conduisait, se plaça entre elles et les loups (nuée ardente). 41. Cependant les loups n’apercevaient point les brebis (cachées par la nuée), mais ils les poursuivaient jusqu’au milieu de la mer, et alors les eaux se refermèrent derrière eux. 42. Mais dès qu’ils virent le Seigneur, ils se retournèrent pour fuir de devant sa face. 43. Mais alors les eaux se réunirent d’après les lois naturelles ; et elles engloutirent les loups. Et je vis tous ceux qui avaient poursuivi les brebis, submergés dans les flots. 44. Mais pour les brebis, elles passèrent la mer, et s’avancèrent dans ce désert (le Sinaï) qui n’avait ni arbre, ni eau, ni verdure. Et elles commencèrent à ouvrir les yeux et à voir. 45. Et je vis le Seigneur des brebis vivre avec elles, et leur fournir les eaux nécessaires, 46. Avec la brebis (Moïse) qui conduisait les autres. 47. Et cette brebis monta sur le sommet d’un rocher élevé (mont Sinaï), et le Seigneur des brebis l’envoya vers les autres. 48. Et je vis le Seigneur de ces brebis au milieu d’elles ; et son visage était sévère et terrible. 49. Et dès qu’elles l’eurent aperçu, les brebis furent épouvantées. 50. Et toutes tremblantes elles envoyèrent la brebis qui les conduisait (Moïse), et celle qui était avec elle (Aaron), et elles lui disaient : Nous ne pouvons ni rester devant le Seigneur, ni le regarder en face. 51. Alors la brebis (Moïse), qui les conduisait, remonta de nouveau sur le sommet de la montagne. 52. Et les autres brebis commencèrent à être aveuglées, et à s’égarer hors de la voie que leur avait montrée la brebis. Mais celle-ci n’en savait rien. 53. Et le Seigneur était courroucé contre elles ; et quand la brebis (Moïse) apprit ce qui se passait au pied de la montagne, 54. Elle en descendit à la hâte, et s’étant approchée d’elles, elle en trouva beaucoup, 55. Qui étaient aveuglées, 56. Et qui avaient quitté leur voie. Et quant les autres brebis l’aperçurent, elles craignaient et tremblaient en sa présence. 57. Et elles désiraient revenir à leur étable (Egypte). 58. Alors cette brebis, conduisant les autres brebis avec elles, s’approcha de celles qui s’étaient égarées. 59. Et elle commença à les frapper ; et elles étaient épouvantées en sa présence. Alors elle ramena au bercail celles qui s’étaient égarées. 60. Je vis aussi dans une vision, que cette brebis se faisait homme (semblable à un ange), et il bâtit au Seigneur une bergerie (Tabernacle), et il les y établit. 61. Je vis encore tomber une brebis (Aaron) qui était venue au-devant de celle qui était le conducteur des autres. Je vis enfin périr (dans le désert du Sinaï pendant 40 ans, de 1537 à 1497 av. notre ère) un grand nombre d’autres brebis, leurs petits grandir à leur place, entrer dans un pâturage nouveau (côté oriental de la Palestine) et venir au bord d’un fleuve (le Jourdain). 62. Et la brebis qui les avait conduites (Moïse) et qui était devenue homme, se sépara d’elles et mourut (en 1497 av. notre ère). 63. Et toutes les brebis la cherchaient, et l’appelaient avec des cris lamentables. 64. Je vis aussi qu’elles cessèrent de la pleurer, et qu’elles franchirent les eaux du fleuve (le Jourdain). 65. Là s’élevèrent d’autres brebis, pour remplacer celles qui étaient mortes, et qui les avaient conduites auparavant (Josué prend la direction d’Israël pour conquérir la Palestine). 66. Enfin je les vis entrer dans ce lieu fortuné, dans une terre de bénédiction et de joie. 67. Et elles s’y rassasiaient ; et leurs bergeries étaient élevées sur cette terre bienheureuse, et leurs yeux étaient tantôt ouverts, tantôt aveuglés, jusqu’à ce qu’une brebis se levât au milieu d’elles, et les conduisit de telle sorte qu’elle les ramena toutes et leur ouvrit les yeux (temps des Juges pendant 397 ans, de Josué au roi Saül, soit de 1497 à 1100 av. notre ère). 68. Mais les chiens, les renards et les sangliers (peuples autour de la Palestine) commencèrent à les dévorer, jusqu’à ce qu’une autre brebis devint la ruine du troupeau, et le Bélier (roi Saül, roi d’Israël de 1100 à 1060 av. notre ère) qui les conduisit. Ce bélier (royaume d’Israël) commença en effet à frapper de ses cornes les chiens, les renards et les sangliers, et à les exterminer tous. 69. Mais la première brebis (le Juge Samuel) en ouvrant les yeux vit la gloire du Bélier pâlir et s’éteindre. 70. Car il commença à frapper aussi les brebis, à les persécuter, et à oublier toute sa dignité. 71. Alors le Seigneur envoya cette première brebis (Samuel) à une autre brebis (David), pour l’élever comme le “ Bélier ” et le “ conducteur du troupeau ” en place de celle qui a terni sa gloire. 72. Elle y alla et lui parla et l’institua “ Bélier ” (roi) ; et les chiens (Philistins) ne cessaient de vexer les brebis. 73. Et le premier Bélier (Saül) persécutait le second (David). 74. Alors celui-ci se leva, et s’enfuit de devant la face du premier Bélier. Et je vis des chiens (Philistins) qui maltraitaient ce premier Bélier (Saül). 75. Mais le second se leva (David, roi d’Israël de 1060 à 1020 av. notre ère), et il conduisit les jeunes brebis. 76. Et il engendra beaucoup d’autres brebis, mais enfin il succomba. 77. Et il eut pour successeur un jeune Bélier qui devint le chef et le conducteur du troupeau (Salomon, roi d’Israël de 1020 à 980 av. notre ère). 78. Et sous lui, les brebis croissaient et se multipliaient. 79. Et tous les chiens, les renards et les sangliers le craignaient et fuyaient de devant lui. 80. Car ce Bélier frappait et mettait en déroute toutes les bêtes féroces, en sorte qu’il leur était désormais impossible d’opprimer les brebis ou d’en ravir une seule. 81. Et la bergerie devint grande et magnifique, et on y éleva une haute Tour (Temple de Salomon fondé en 1017 av. notre ère) au moyen de ces brebis. 82. La bergerie (palais du roi) était peu élevée, mais la Tour était fort haute. 83. Et le Seigneur des brebis se plaça en cette Tour, et voulut qu’on lui dressât une table magnifique. 84. Mais je vis bientôt que les brebis commencèrent à errer de nouveau, à suivre diverses routes et à abandonner leur bergerie. 85. Et le Seigneur en appela quelques-unes (les Prophètes) et les envoya vers les autres. 86. Mais celles-ci commencèrent à tuer les premières (les Prophètes sont persécutés). Une d’elle cependant parvint à éviter le châtiment dont on la menaçait (prophète Elie), et prenant la fuite, prêcha contre ceux qui voulaient la tuer. 87. Et le Seigneur des brebis la délivra de leurs mains, la fit monter et asseoir (enlèvement d’Elie) auprès de moi (Enoch) et y rester.
Note : Nous remarquons ici qu’Enoch et Elie ont tous deux été enlevés et sont devenus les “ Deux Témoins ” dont parle l’Apocalypse, ceux-là mêmes qui devront revenir pendant les événements apocalyptiques précédant le retour de Jésus.
88. Il envoya encore à ces brebis prévaricatrices de ses commandements, d’autres brebis (autres prophètes), pour avoir des témoins contre elles. 89. Je vis encore que ces brebis, en abandonnant le Seigneur, et la Tour élevée en son honneur, erraient en aveugles en des régions inconnues (dispersion en 721 av. notre ère des dix tribus d’Israël en Assyrie, lesquelles devinrent ensuite un peuple errant, le peuple Tzigane). 90. Enfin je vis le Seigneur lui-même se venger, car il en faisait un grand carnage ; mais elles crièrent vers lui ; alors il abandonna son Temple (prise de Jérusalem en 587 av. notre ère par le roi de Babylone) et les laissa en la puissance des lions (Babyloniens), des tigres (Grecs), des loups (Egyptiens), des renards et de toute espèce de bêtes. 91. Et ces bêtes commencèrent à les déchirer. 92. Je vis aussi que le Seigneur, qu’elles avaient abandonné, les livrait à des lions féroces et cruels, et à toutes espèces de bêtes. 93. Alors je criai de toutes mes forces, et j’implorais le Seigneur pour ces brebis que dévoraient toute espèce de bêtes féroces. 94. Mais il ne répondit point, et il regardait d’un œil satisfait ces brebis qu’on dévorait, qu’on exterminait. Enfin il appela soixante-dix pasteurs et leur donna le soin de veiller sur le troupeau (les pasteurs sont probablement les Chefs religieux des Juifs qui reçoivent mission de “ châtier ” le peuple en exerçant la justice, c’est-à-dire en appliquant la loi de Moïse pendant la domination des nations après le retour d’Exil). 95. Et il leur dit : Que chacun de vous veille sur les brebis, et qu’il fasse ce que je lui commanderai ; je vous en donnerai à chacun un certain nombre à conduire. 96. Et celles que je vous dirai d’exterminer, vous les exterminerez ; et il les leur livra. 97. Alors il en appela un autre (un ange) et lui dit : Comprends et fais attention à tout ce que les pasteurs feront à ces brebis ; car ils en feront périr beaucoup plus que je ne leur en désignerai (en persécutant les prophètes). 98. Et toute transgression, tout meurtre que les pasteurs commettront, sera noté (par l’ange) ; c’est à dire qu’il faudra indiquer celles qu’ils auront tuées par mon ordre (observation de la loi de Moïse), et celles qu’ils auront fait périr de leur propre autorité. 99. Tout meurtre commis par les pasteurs leur est compté. Ne manque donc pas d’écrire combien de brebis ils auront fait périr de leur propre autorité, combien ils en auront livré au supplice, afin que ce compte soit contre eux un témoignage, que je sache tout ce qu’ils auront fait ; s’ils ont exécuté mes ordres, ou s’ils ont négligé de les accomplir. 100. Mais qu’ils ignorent ce que je te commande ; ne leur ouvre point les yeux ; ne leur donne point d’avertissement ; mais compte avec soin tous les meurtres qu’ils commettront, et donnes-en-moi une connaissance exacte. Et je vis comment ces pasteurs gouvernaient le troupeau chacun dans son temps. Et ils commencèrent à tuer plus de brebis qu’ils n’en devaient faire périr. 101. Et ils abandonnèrent les brebis dans la puissance des lions, en sorte que plusieurs d’entre elles furent dévorées par les lions et par les tigres (Grecs) ; et que les sangliers (soldats romains) se jetèrent sur elles, brûlèrent la Tour (destruction du dernier Temple par les Romains en 70 de notre ère) consacrée au Seigneur et détruisirent la bergerie (Jérusalem). 102. Et je fus bien chagrin de l’incendie de cette Tour, et de la ruine de la bergerie (Jérusalem). 103. Car ensuite il me fut impossible de la voir (le Temple n’a plus été reconstruit depuis). 104. Quant aux pasteurs et leurs complices, ils livraient eux-mêmes les brebis à toutes les bêtes féroces, pour les faire dévorer. Chacune d’elle leur était livrée à son tour, et en son temps. Or, chacune aussi était inscrite dans un livre ; et toutes celles qui périssaient y étaient soigneusement notées. 105. Cependant chaque pasteur en faisait périr bien plus qu’il ne devait. 106. Alors je commençai à pleurer et à m’indigner sur le sort misérable de ces brebis. 107. Et je vis dans ma vision comment celui qui écrivait, notait jour par jour les meurtres commis par les pasteurs ; comment il monta, se présenta au Seigneur des brebis et lui donna le livre qui renfermait le compte exact de tout ce que les pasteurs avaient fait, la note de tous ceux qu’ils avaient fait périr. 108. Et de tout le mal qu’ils avaient commis. 109. Et le livre fut lu devant le Seigneur des esprits, qui, étendant la main, le signa et puis le déposa. 110. Ensuite je vis comment les pasteurs avaient l’empire pendant douze heures (peut-être pendant 480 ans, soit douze fois 40 ans). 111. Et voici que trois de ces brebis revenues de la captivité (retour de captivité sous Néhémie), retournèrent et rentrèrent dans le lieu de la bergerie, et commencèrent à relever tout ce qui y avait été détruit. 112. Mais les sangliers les en empêchaient, mais leurs efforts étaient inutiles. 113. Et les brebis continuèrent à édifier, comme auparavant, et relevèrent la Tour (Temple) qu’on nomma “ la Tour haute ”. 114. Et ils recommencèrent à placer une table devant la Tour, mais le pain qu’ils y placèrent était impur et souillé (mauvaise application de la Loi). 115. De plus, toutes les brebis étaient aveuglées ; elles ne pouvaient voir, pas plus que les pasteurs. 116. Les pasteurs les livraient aussi (aux chefs des nations) pour les faire périr en grand nombre. 117. Mais le Seigneur des brebis se taisait, et toutes les brebis furent entraînées. Pasteurs et brebis, tout était confondu, et nul ne les défendait des attaques des bêtes sauvages. 118. Alors celui qui écrivait le livre (l’ange), monta et le remit au Seigneur des brebis. Mais en même temps il le pria pour elles, en portant témoignage contre les pasteurs qui les avaient fait périr. Et après avoir déposé le livre, il s’en alla.
Chapitre 891. Et je remarquai comment trente-sept pasteurs (sur l’ensemble des 70) reprirent soin du troupeau jusqu’à ce que chacun disparût à son tour, comme les premiers. Alors les brebis furent confiées à d’autres pasteurs, qui les gardèrent chacun un certain temps. 2. Puis j’aperçus dans ma vision tous les oiseaux du ciel qui accouraient, les aigles, les milans et les corbeaux. Et les aigles conduisaient tous les autres.
Note : Ces descriptions du Livre d’Enoch concernent les choses qui se passent dans les “ lieux invisibles ”, appelés dans le Nouveau Testament “ lieux célestes ”. Les aigles, les milans , les corbeaux et les vautours seraient des démons ou des “ puissances invisibles des lieux célestes ”. Dans ces conditions, il est normal de ne pas pouvoir trouver toutes les traces historiques de ce qu’Enoch décrit ici : pour voir ces “ oiseaux de malheur ”, il faut être doté d’un “ don spirituel ”, c’est-à-dire du “ discernement des esprits ”.
3. Et ils commencèrent à dévorer les brebis, à leur crever les yeux avec leurs becs, et à se nourrir de leur chair. 4. Et les brebis poussaient des cris lamentables, de se sentir ainsi dévorer. 5. Et je criais aussi, et je gémissais dans mon sommeil contre le pasteur chargé de la garde du troupeau. 6. Et je vis les brebis dévorées par les chiens, par les aigles et les vautours. Leur chair, leur peau, leurs muscles, tout était consommé ; il ne leur restait que les os, qui tombaient à terre. Et le nombre des brebis diminuait considérablement. 7. Et je vis ensuite vingt-trois pasteurs placés à la tête du troupeau (qui s’ajoutent aux 37 pasteurs déjà nommés pour en faire 60 sur les 70 annoncés au début), et dont les temps respectifs accumulés forment cinquante-huit âges (ou 58 successions ?). 8. Alors les agneaux furent mis au monde par les brebis blanches (brebis pures), et ils commencèrent à ouvrir les yeux et à voir (ce qui se passe dans l’invisible), et à appeler leurs mères. 9. Mais les brebis ne les regardaient pas, n’écoutaient point leurs plaintes ; mais elles étaient sourdes, aveugles et endurcies. 10. Et j’aperçus dans ma vision les corbeaux (démons noirs) qui s’abattaient sur ces agneaux (attaques démoniaques). 11. Qui les saisissaient, et qui dévoraient les brebis après les avoir déchirées. 12. Je vis aussi les cornes de ces agneaux s’accroître (développement des dons), mais les corbeaux cherchaient à les ébranler. 13. Voici enfin qu’une grande corne poussa sur la tête d’une de ces brebis, et les yeux de toutes les autres furent ouverts. 14. Et la première les regardait, et leurs yeux furent ouverts, et elle les appelait. 15. Les bœufs (hommes des nations) la voyant, se précipitèrent sur elle. 16. Cependant les aigles, les milans, les corbeaux et les vautours continuèrent à persécuter les brebis, volant sur elles et les dévorant. Et les brebis se taisaient, mais les bœufs (hommes des nations) se lamentaient et poussaient des gémissements. 17. Alors les corbeaux luttèrent contre elle. 18. Cherchant à briser la corne, mais leurs efforts étaient inutiles. 19. Et je regardai jusqu’à ce que vinssent les pasteurs, les aigles, les milans et les vautours, 20. Qui poussaient les corbeaux à briser la corne de ce “ bœuf ” (Jésus, le Fils de l’homme), et qui combattaient contre lui. Mais il soutenait leur choc et demandait du secours (par la prière). 21. Alors je vis venir l’homme (ange) qui avait inscrit les noms des pasteurs, et qui était monté en la présence du Seigneur des brebis. 22. Il vint porter du secours au “ bœuf ”, et annonça à tous (les autres anges ?) qu’il était venu porter du secours au “ bœuf ” (Jésus fut soutenu par un ange qui vint le fortifier avant son sacrifice). 23. Et voici que le Seigneur des brebis descendit enflammé de colère, et tous ceux qui l’aperçurent s’enfuirent. Les autres se prosternèrent dans son Tabernacle, et les aigles, les milans, les corbeaux et les vautours se réunirent et entraînèrent avec eux toutes les brebis des champs. 24. Tous se réunirent et cherchèrent à briser la corne du “ bœuf ” (Jésus fut crucifié en 27 de notre ère, mais il fut ressuscité le troisième jour). 25. Alors je vis l’homme (l’ange) qui écrivait par l’ordre du Seigneur, prendre le livre de la destruction accomplie par les douze derniers pasteurs (soit après l’œuvre des 58 premiers pasteurs), et il prouva qu’ils avaient fait périr plus de monde que ceux qui les avaient précédés (en persécutant les Juifs messianiques, les disciples de Jean-Baptiste et les chrétiens). 26. Je vis encore venir à eux le Seigneur des brebis (accomplissement de l’Apocalypse à la fin de l’ère chrétienne), tenant en sa main le sceptre de sa colère, en frapper la terre, qui s’entrouvrit, et les bêtes et les oiseaux du ciel cessèrent de persécuter les brebis, et tombèrent dans les gouffres béants de la terre, qui se referma sur eux (le Dragon jette un fleuve qui sort de sa bouche contre la femme, mais la terre s’ouvre et l’engloutit selon “ Apocalypse XII, versets 13 à 18 ”). 27. Je vis aussi donner une grande épée aux brebis, qui poursuivaient à leur tour les bêtes sauvages, et les exterminaient (retour de Jésus avec tous les saints). 28. Mais toutes les bêtes et tous les oiseaux du ciel se retirèrent de devant leur face. 29. Et je vis un trône élevé dans une région fortunée, 30. Sur lequel siégeait le Seigneur des esprits, qui prit tous les livres, 31. Et il les ouvrit. 32. Alors le Seigneur appela les sept premiers hommes blancs (les sept anges des sept trompettes de l’Apocalypse ?), et leur ordonna d’amener la première étoile, qui avait précédé toutes les autres, dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux, qui enfin était tombée la première, et tous l’amenaient devant lui (la chute des anges a été provoquée par la séduction sexuelle, car, n’ayant pas de femmes, ils allèrent en prendre parmi les filles des hommes). 33. Et il dit à l’homme (ange) qui écrivait en sa présence, et qui était l’un des sept hommes blancs : Prends ces soixante-dix pasteurs, auxquels j’ai confié les brebis, et qui en ont fait périr beaucoup plus que je ne l’avais ordonné. Et voici ; je les vis enchaînés et debout devant lui. Et on commença par juger les étoiles (anges déchus), et elles furent reconnues coupables, et amenées au lieu du jugement ; et on les jeta dans un lieu profond, et rempli de flammes. Ensuite les soixante-dix pasteurs furent jugés et reconnus coupables ; ils furent également précipités dans l’abîme enflammé. 34. Dans le même temps, je vis au milieu de la terre un abîme rempli de feu. 35. Car c’est là qu’étaient conduites les brebis aveugles, qui avaient été jugées coupables ; toutes, elles étaient précipitées dans ce gouffre de feu. 36. Et ce gouffre se trouvait situé à la droite de cette bergerie (où étaient rassemblées les brebis qui attendaient d’être jugées). 37. Et je vis les brebis brûler et leurs os consumés par le feu. 38. Et je me tenais debout, considérant comment cette antique bergerie fut détruite (fin du monde ?) ; mais auparavant on en avait enlevé les colonnes, l’ivoire et toutes les richesses qu’elle renfermait, et on les avait amoncelées dans un lieu situé à l’orient (soleil levant). 39. Et je vis aussi le Seigneur des brebis élever une maison plus grande et plus haute que la première (pendant le Millenium, avant la fin du monde), et la bâtir dans le même endroit où avait été la première. Toutes ses colonnes étaient neuves, l’ivoire neuf, et en plus grande quantité qu’auparavant. 40. Et le Seigneur des brebis habitait à l’intérieur. Et toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du ciel (ici, il ne s’agit que “ des oiseaux du ciel ” et non des “ démons ” qui s’étaient attaqués aux brebis) s’inclinèrent devant les brebis qui restaient et les adorèrent, leur adressèrent des prières, en leur obéissant en toutes choses. 41. Alors les trois hommes, qui étaient revêtus de blanc, et qui me prenaient par la main m’avaient fait monter, m’enlevèrent encore, et me placèrent au milieu des brebis, avant le commencement du jugement. 42. Les brebis étaient toutes blanches, la laine longue et pure de toute tache. Et toutes celles qui avaient péri ou qu’on avait exterminées, toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du ciel se réunirent dans cette maison, et le Seigneur des brebis tressaillait d’allégresse de voir rentrer les brebis au bercail. 43. Et je vis qu’elles déposaient l’épée qui leur avait été donnée, qu’elles la reportaient dans la bergerie, et la scellaient en présence du Seigneur. 44. Les brebis étaient enfermées dans la maison, qui avait peine à les contenir toutes. Et leurs yeux étaient ouverts, et elles contemplaient le Bon, et il n’en était pas une parmi elles qui ne l’aperçût. 45. Je vis aussi que la maison était grande et large, et pleine de monde. Et voici qu’il naquit un veau blanc, dont les cornes étaient grandes, et toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du ciel l’adoraient et l’imploraient incessamment. 46. Alors je vis leur nature à tous se transformer (nouvelle naissance), et ils devinrent des veaux blancs. 47. Et le premier d’entre eux fut fait “ Verbe ”, et le “ Verbe ” devint un grand animal, et il portait sur sa tête de grandes cornes noires (symboles des dons spirituels). 48. Et le Seigneur des brebis se réjouissait à la vue de tous ces veaux (chrétiens nés de l’Esprit).
Chapitre 10La chronologie prophétique :
Tableaux des Rois et des Prophètes en Juda et en Israël :
La révélation prophétique
commença deux ans avant le séisme dont Parle
Amos 1 v 1 : « Les paroles d’Amos, qui était d’entre les bergers
de Thekoa, qu’il a vues touchant Israël, aux jours d’Ozias (810-758
av. notre ère), roi de Juda, et aux jours de Jéroboam (825-784 av.
notre ère), fils de Joas, roi d’Israël, deux ans avant le tremblement de
terre ». Zacharie 1 v 5 confirme ce séisme : « Et vous
fuirez dans la vallée de mes montagnes ; car la vallée des montagnes
s’étendra jusqu’à Atsal ; et vous fuirez comme vous avez fui devant le
tremblement de terre, aux jours d’Ozias, roi de Juda. - Et l’Éternel, mon
Dieu, viendra, [et] tous les saints avec toi ». L’importance de ce
séisme est signifiée par la référence qui lui est faite dans
le livre du prophète Zacharie, mais aussi par la « fuite » du peuple,
comparée à celle qui aura lieu au moment du retour de Jésus sur le mont des
Oliviers à Jérusalem. C’est donc entre 810 et 784 av. notre ère qu’il eut
lieu, c’est-à-dire quelque part à l’intérieur d’une période de 26 ans. Nous pouvons estimer que la révélation prophétique aurait commencée en 807 av. notre ère à cause des correspondances cycliques :
Total des durées : 510 ans + 430 ans + 440 ans + 80 ans + 210 ans + 200 ans + 70 ans + 80 ans = 2024 ans, de 2477 à 457 av. notre ère.
La date présumée (807 av. notre ère) du début de la révélation prophétique est placée à :
1670 ans de la fin du Déluge ; 1160 ans de l’Alliance de la Circoncision (29 x 40 ans); 730 ans de l’Exode sous Moïse ; 290 ans de l’abandon des années sabbatiques sous le roi Saül ; 210 ans des fondations du Temple de Jérusalem sous le roi Salomon (3 x 70 ans) ; 200 ans avant le premier départ en captivité à Babylone des Juifs ; 270 ans avant le premier retour d’Exil des Juifs de Babylone ; 350 ans avant le début du Compte à rebours des « semaines d’années » prophétiques (5 x 70 ans).
Nous observons que l’année 807 av. notre ère est située 29 fois 40 ans ou « générations » de l’Alliance de la Circoncision, à 3 fois 70 ans des fondations du Temple de Jérusalem et à 5 fois 70 ans avant le début du compte à rebours des « semaines d’années » prophétiques qui conduisent à la crucifixion du Messie. Les cycles de 40 ans et de 70 ans entrent en relation avec le début de la révélation prophétique dans la mesure où elle aurait bien commencé en 807 av. notre ère, mais c’est plus que probable à cause de « l’identification cyclique et chronologique de cette date ». Elle était importante et se plaçait deux années après le séisme, lequel pouvait avoir été provoqué par l’arrivée du « Char de l’Eternel ». Que ce soit par la date du séisme lui-même (qui aurait eu lieu dans ce cas en 807 av. notre ère), ou par celle du livre d’Amos, qui aurait eu lieu cette année là ou deux ans plus tard, nous devons retenir cette date (807 av. notre ère) comme le point de départ chronologique de la « Révélation prophétique » qui fut d’une importance capitale.
La « Révélation Prophétique » peut être datée de 807 av. notre ère (début) jusqu’en 457 av. notre ère (fin de cette révélation), et début des « semaines d’années », soit dans une durée totale de 350 ans.
L’histoire de l’Eglise : Chronologie du début de l’histoire de l’Eglise : Le moine Denys le Petit, dont on sait qu’il mourut vers l’an 545, fixa par erreur la date de la naissance de Jésus en l’an 754 de Rome (au lieu de 748) et introduisit la chronologie de l’ère chrétienne ou « ère dionysienne ». Or, nous savons que Jésus est né six ans plus tôt que le début de cette ère, en réalité en l’an 7 avant « notre ère ». Luc 3, versets 1-2 : « 1 Or, en la quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, et Hérode tétrarque de la Galilée, et Philippe son frère tétrarque de l’Iturée et de la contrée de Trachonite, et Lysanias tétrarque de l’Abilène, 2 sous la souveraine sacrificature d’Anne et de Caïphe… La parole de Dieu vint à Jean, le fils de Zacharie, au désert. »
La quinzième année du règne de Tibère César donne l’an 28 de notre ère (ou 29) ; croyant que c’était l’année du début du ministère de Jean Baptiste, il « fixa » la date de la crucifixion de Jésus en 33 de notre ère (au lieu de l’an 27) : cela faisait une erreur chronologique de « six ans » ! Cette datation de Luc (l’an 28 ou 29 de notre ère) est probablement celle de la rédaction de l’Evangile, à moins qu’une autre indication, de « cinquième année » à l’origine, ait été changée par erreur des copistes en « quinzième année ». Le moine Denys le Petit confondit ce qui devait être « la datation de l’Evangile de Luc » avec ce qui suivait dans le texte. Mais Théophile, le destinataire de l’Evangile, ne pouvait pas lui-même faire une telle confusion, car il savait obligatoirement qu’elle correspondait avec celle de la rédaction de l’Evangile. Par conséquent, c’est lui qui devait faire office de « bibliothécaire des premiers chrétiens », lesquels lui envoyaient leurs écrits « originaux » pour les faire « enregistrer », afin que, par la suite, les chrétiens puissent effectuer un « tri » entre les écrits des disciples authentiques de Jésus et les « autres » qui pouvaient être des « faux » et ne se retrouvaient pas dans cette « bibliothèque ». Ce serait par conséquent grâce à Théophile que tous les écrits du Nouveau Testament auraient été filtrés et préservés. Par ailleurs, des reproductions pouvaient être faites « à la demande » par les copistes, à partir des textes originaux contenus dans la bibliothèque de Théophile. Ce « filtrage » des manuscrits devait être une opération pratiquée et connue depuis longtemps, qui fut utilisée afin de préserver les écrits de l’Ancien Testament. Maintenant, elle s’appliquait aux écrits de la « Nouvelle Alliance ». Notons qu’il est effectivement question d’un « dépôt » dans la 2° Epître à Timothée 1, 8-14 : 8 N’aie donc pas honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais prends part aux souffrances de l’évangile, selon la puissance de Dieu, 9 qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et sa propre grâce qui nous a été donnée dans le christ Jésus avant les temps des siècles, 10 mais qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile ; 11 pour lequel moi j’ai été établi prédicateur et apôtre et docteur des nations. 12 C’est pourquoi aussi je souffre ces choses ; mais je n’ai pas de honte, car je sais qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là. 13 Aie un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l’amour qui est dans le christ Jésus. 14 Garde le bon dépôt par l’Esprit Saint qui habite en nous. La 2° Epître à Timothée est considérée comme la dernière de Paul, qui fut écrite juste avant son martyre ; à cette époque l’apôtre était préoccupé par les troubles qui existaient et, avant de mourir, il exhortait son disciple le plus fidèle à « garder ce qu’il avait confié au Seigneur », à savoir le « bon dépôt » de ses écrits, remis à Timothée, et pour la préservation duquel il avait prié ! Timothée remplaçait probablement Théophile dans la mission de « bibliothécaire » en ces temps de persécutions contre les chrétiens sous le règne de l’empereur Néron ! Schéma chronologique issu des indications fournies par l’apôtre Paul : a) Conversion de Saül sur le chemin de Damas, qui devient Paul : 31 de notre ère, 4 ans après l’an 27, début de l’histoire de l’Eglise ; b) Première visite de Paul, pris en main par Barnabas, à Jérusalem, pour rencontrer l’apôtre Pierre, trois ans plus tard (Actes 4, 36 et 9, 26-27) : 34 de notre ère ; c) Claude devient empereur (Actes 9, 28) et Hérode Agrippa I° devient roi des Juifs (Actes 12, 20-23) : 41 de notre ère ; d) Hérode Agrippa I° meurt frappé par un ange (Actes 12, 23), puis l’apôtre Paul se rend à nouveau à Jérusalem dix ans après sa première visite, accompagné de Barnabas (Actes 11, 27-30 et 12, 25) : 44 de notre ère ; e) Premier grand voyage missionnaire de Paul et Barnabas (Actes 13, 4 et 14, 27) : de 45 à 47 de notre ère ; f) Concile de Jérusalem, 14 ans après l’an 34, dont la date est connue des historiens (Actes 15, 1-35 et Galates 2, 3-4) et vision extraordinaire (2° Corinthiens 12, 2-4) : 48 de notre ère ; g) Deuxième voyage missionnaire de l’apôtre Paul, dont un séjour à Corinthe, de 50 à 52 (Actes 15, 40 et 18, 22) : de 49 à 52 de notre ère ; h) Troisième voyage missionnaire de l’apôtre Paul, départ d’Antioche et arrivée à Jérusalem (Actes 18, 23 à Actes 21, 15) : de 53 à 57 de notre ère. i) Arrestation de l’apôtre Paul, 10 ans après le Concile de Jérusalem : 58 de notre ère ; j) L’apôtre Paul captif à Césarée : de 58 à 60 de notre ère ; k) Voyage de Paul à Rome (Actes 27, 1 à Actes 28, 15) : 60 de notre ère ; l) Captivité de l’apôtre à Rome où il écrivit, en 62, la 2° Epître aux Corinthiens, 14 ans après le Concile de Jérusalem : de 61 à 63 de notre ère ; il est libéré en 63, mais nous ne savons pas s’il resta à Rome ou partit pour une nouvelle mission ; m) Dernière arrestation et dernière captivité de l’apôtre Paul : de 66 à 67 de notre ère ; il fut décapité en 67 de notre ère. Galates 1, 15-24 : « 15 Mais quand il plut à Dieu, qui m’a mis à part dès le ventre de ma mère et qui m’a appelé par sa grâce, 16 de révéler son Fils en moi, afin que je l’annonçasse parmi les nations, aussitôt, je ne pris pas conseil de la chair ni du sang, 17 ni ne montai à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi, mais je m’en allai en Arabie, et je retournai de nouveau à Damas. 18 Puis, trois ans après (de 31 à 34 de notre ère, car l’an 34 se place « 14 ans avant le Concile de Jérusalem » selon Galates 2, 1), je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai chez lui quinze jours ; 19 et je ne vis aucun autre des apôtres, sinon Jacques le frère du Seigneur. 20 Or dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. 21 Ensuite j’allai dans les pays de Syrie et de Cilicie. 22 Or j’étais inconnu de visage aux assemblées de la Judée qui sont en Christ, 23 mais seulement elles entendaient dire : Celui qui nous persécutait autrefois, annonce maintenant la foi qu’il détruisait jadis ; 24 et elles glorifiaient Dieu à cause de moi. » Galates 2, 1-5 (Concile de Jérusalem, dont la date est connue des historiens) : « 1 Ensuite, au bout de quatorze ans (14 ans après l’an 34, c’est-à-dire en 48 de notre ère), je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, prenant aussi Tite avec moi. 2 Or j’y montai selon une révélation, et je leur exposai l’évangile que je prêche parmi les nations, mais, dans le particulier, à ceux qui étaient considérés, de peur qu’en quelque manière je ne courusse ou n’eusse couru en vain 3 (cependant, même Tite qui était avec moi, quoiqu’il fût Grec, ne fut pas contraint à être circoncis) : 4 et cela à cause des faux frères, furtivement introduits, qui s’étaient insinués pour épier la liberté que nous avons dans le christ Jésus, afin de nous réduire à la servitude ; 5 auxquels nous n’avons pas cédé par soumission, non pas même un moment, afin que la vérité de l’évangile demeurât avec vous. » Actes 15, 1-5 (Concile de Jérusalem en 48 de notre ère) : « 1 Et quelques-uns, étant descendus de Judée, enseignaient les frères disant : Si vous n'avez pas été circoncis selon l'usage de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. 2 Une contestation s'étant donc élevée et une grande dispute, entre Paul et Barnabas et eux, ils résolurent que Paul et Barnabas et quelques autres d'entre eux monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens pour cette question. 3 Eux donc, ayant été accompagnés par l’assemblée, traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des nations ; et ils causèrent une grande joie à tous les frères. 4 Et étant arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'assemblée et les apôtres et les anciens ; et ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites avec eux. 5 Et quelques-uns de la secte des pharisiens, qui avaient cru, s’élevèrent, disant qu'il faut les circoncire et leur enjoindre de garder la loi de Moïse. » 2° Epître aux Corinthiens 12, 1-7 (14 ans après le Concile de Jérusalem, soit en 62 de notre ère) : « 1 Il est vrai qu’il est sans profit pour moi de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. 2 Je connais un homme en Christ, qui, il y a quatorze ans (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait), je connais un tel homme qui a été ravi jusqu’au troisième ciel. 3 Et je connais un tel homme, (si ce fut dans le corps, si ce fut hors du corps, je ne sais, Dieu le sait,) 4 - qu’il a été ravi dans le paradis, et a entendu des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer. 5 Je me glorifierai d’un tel homme, mais je ne me glorifierai pas de moi-même, si ce n’est dans mes infirmités. 6 Car quand je voudrais me glorifier, je ne serais pas insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, de peur que quelqu’un ne m’estime au-dessus de ce qu’il me voit être ou de ce qu’il a pu entendre dire de moi. 7 Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il m’a été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m’enorgueillisse pas. » Nous observons que la chronologie de l’histoire de l’apôtre Paul nous conduit à dater sa conversion en 31 de notre ère, soit quatre ans après l’an 27, année de la crucifixion, de la mort et de la résurrection de Jésus. Par ailleurs, il se trouve que les cycles de 7 ans depuis le début de l’histoire de l’Eglise en 27 de notre ère sont inscrits par l’apôtre Paul lui-même : Ø 1° cycle de sept ans : de l’an 27 (Crucifixion) à 34 (Paul rencontre Pierre à Jérusalem) : 7 ans ; Ø 2° cycle de sept ans : de l’an 34 à 41 (Claude devient empereur et Hérode Agrippa I° devient roi des juifs) : 7 ans ; Ø 3° cycle de sept ans : de l’an 41 à 48 (Concile de Jérusalem, dont la date est connue des historiens) : 7 ans ; Ø 4° cycle de sept ans : de l’an 48 à 55 (milieu du 3° voyage missionnaire de Paul) : 7 ans ; Ø 5° cycle de sept ans : de l’an 55 à 62 (Paul écrit la 2° Epître aux Corinthiens) : 7 ans. Il y a par conséquent au total 35 ans (5 x 7 ans), de l’an 27 à 62 de notre ère. Premier cycle de 14 ans cité par Paul (Galates 2, 1) : de 34 à 48 de notre ère ; deuxième cycle de 14 ans cité par Paul (2° Corinthiens 12, 2) : de 48 à 62 de notre ère. C’est la « vision » de l’apôtre Paul qui l’a conduit au Concile de Jérusalem, en 48 de notre ère. Ce Concile eut lieu très exactement 21 ans (3 x 7 ans) après le début de l’histoire de l’Eglise, en 27 de notre ère. Notons enfin qu’il y a 40 ans passés de l’histoire de l’Eglise de l’an 27 de notre ère jusqu’à la décapitation de l’apôtre Paul, en l’an 67. Les sept âges de l’histoire de l’Eglise sont formés par sept cycles de 280 ans chacun qui forment ensemble une ère de 1960 ans (âges d’Ephèse de 27 à 307, de Smyrne de 307 à 587, de Pergame de 587 à 867, de Thyatire de 867 à 1147, de Sardes de 1147 à 1427, de Philadelphie de 1427 à 1707 et de Laodicée de 1707 à 1987). Les sept messages : Ephèse de 27 à 307 : a) Apocalypse 2 v 1-7 : « 1 À l’ange de l’assemblée qui est à Éphèse, écris : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept lampes d’or: 2 Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience, et que tu ne peux supporter les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs ; 3 et tu as patience, et tu as supporté des afflictions pour mon nom, et tu ne t’es pas lassé ; 4 mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. 5 Souviens-toi donc d’où tu es déchu, et repens-toi, et fais les premières œuvres ; autrement, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu, à moins que tu ne te repentes. 6 Mais tu as ceci, que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, lesquelles moi aussi je hais. 7 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu ». Les sept étoiles représentent les sept anges des sept Eglises et sont semblables aux sept flammes du chandelier à sept branches qui se trouvaient dans le lieu saint du Temple : il s’agit de sept lumières ou flammes et sans doute aussi des sept pasteurs qui étaient chargés de l’enseignement. Les sept chandeliers d’or sont sept branches d’un chandelier unique auquel elles étaient rattachées et jointes pour former un seul ensemble comme cela était aussi le cas dans Zacharie 4, 2-3 : « 2 Et il me dit : Que vois-tu ? Et je dis : Je vois, et voici un chandelier tout d’or, et une coupe à son sommet ; et ses sept lampes sur lui ; sept [lampes] et sept conduits pour les lampes qui sont à son sommet ; 3 et deux oliviers auprès de lui, l’un à la droite de la coupe, et l’autre à sa gauche. » Les sept branches du chandelier représentent les sept Eglises et les sept étoiles ou pasteurs qui se trouvent également placés dans la main droite du Sauveur qui entretien de cette façon la flamme des Eglises, selon Apocalypse 1, 12-20 : « 12 Et je me retournai pour voir la voix qui me parlait ; et, m’étant retourné, je vis sept lampes d’or, 13 et au milieu des [sept] lampes [quelqu’un de] semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une robe qui allait jusqu’aux pieds, et ceint, à la poitrine, d’une ceinture d’or. 14 Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; et ses yeux, comme une flamme de feu; 15 et ses pieds, semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise ; et sa voix, comme une voix de grandes eaux ; 16 - et il avait dans sa main droite sept étoiles ; et de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants ; - et son visage, comme le soleil [quand il] luit dans sa force. 17 Et, lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort; et il mit sa droite sur moi, disant : Ne crains point ; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant; et j’ai été mort ; 18 et voici, je suis vivant aux siècles des siècles; et je tiens les clefs de la mort et du hadès. 19 Écris donc les choses que tu as vues, et les choses qui sont, et les choses qui doivent arriver après celles-ci. 20 Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et les sept lampes d’or : les sept étoiles sont [les] anges des sept assemblées, et les sept lampes sont sept assemblées. » Le message à l’Eglise d’Ephèse concerne toute cette période historique :
Smyrne de 307 à 587 : b) Apocalypse 2 v 8-11 : « 8 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Smyrne, écris : Voici ce que dit le premier et le dernier, qui a été mort et qui a repris vie : 9 Je connais ta tribulation, et ta pauvreté, mais tu es riche, et l’outrage de ceux qui se disent être Juifs ; et ils ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan. 10 Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés : et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie. 11 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. Celui qui vaincra n’aura point à souffrir de la seconde mort ». Le message à l’Eglise de Smyrne concerne toute cette période historique :
Pergame de 587 à 867 : c) Apocalypse 2 v 12-17 : « 12 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Pergame, écris : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants : 13 Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan ; et tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même dans les jours dans lesquels Antipas était mon fidèle témoin, qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite. 14 Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication. 15 Ainsi tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes pareillement. 16 Repens-toi donc ; autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche. 17 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, et, sur le caillou, un nouveau nom écrit, que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit ». Le message à l’Eglise de Pergame concerne toute cette période historique :
Thyatire de 867 à 1147 : d) Apocalypse 2 v 18-29 : « 18 Et à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant : 19 Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières. 20 Mais j’ai contre toi, que tu laisses faire la femme Jézabel qui se dit prophétesse ; et elle enseigne et égare mes esclaves en les entraînant à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles. 21 Et je lui ai donné du temps afin qu’elle se repentît ; et elle ne veut pas se repentir de sa fornication. 22 Voici, je la jette sur un lit, et ceux qui commettent adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de ses œuvres ; 23 et je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les assemblées connaîtront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs ; et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres. 24 Mais à vous je dis, aux autres qui sont à Thyatire, autant qu’il y en a qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils disent : je ne vous impose pas d’autre charge ; 25 mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne. 26 Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, - je lui donnerai autorité sur les nations ; 27 et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père; 28 et je lui donnerai l’étoile du matin. 29 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées ». Le message à l’Eglise de Thyatire concerne toute cette période historique :
|