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Fin du monde en 2024 :

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Textes choisis de la Bible

 

Les fondements de la foi :

 

 01 : Luc, chapitres 1 & 2.

 

Naissance et enfance de Jésus :

 

Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la Parole, il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit de manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.

Du temps d’Hérode I° le Grand (Ascalon 73 – Jéricho 4 av. notre ère), roi de Judée (37 – 4 av. notre ère), il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme était d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Elisabeth. Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur. Ils n’avaient point d’enfants, parce qu’Elisabeth était stérile ; et ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.

Or, pendant qu’il s’acquittait de ses fonctions devant Dieu, selon le tour de sa classe, il fut appelé par le sort, d’après la règle du sacerdoce, à entrer dans le Temple du Seigneur (Temple d’Hérode construit de 20-19 av. notre ère à 62-64 de notre ère) pour offrir le parfum. Toute la multitude du peuple était dehors en prière, à l’heure du parfum.

Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie, et se tint debout à droite de l’autel des parfums. Zacharie fut troublé en le voyant, et la frayeur s’empara de lui. Mais l’ange lui dit : Ne craint point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean (l’Eternel a fait grâce). Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l’Esprit et la puissance d’Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. Zacharie dit à l’ange : A quoi reconnaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge. L’ange lui répondit : Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu ; j’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. Et voici, tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu’au jour où ces choses arriveront, parce que tu n’as pas cru à mes paroles, qui s’accompliront en leur temps.

Cependant, le peuple attendait Zacharie, s’étonnant de ce qu’il restait si longtemps dans le Temple. Quand il sortit, il ne put leur parler, et ils comprirent qu’il avait eu une vision dans le Temple ; il leur faisait des signes, et il resta muet.

Lorsque ses jours de service furent écoulés, il s’en alla chez lui. Quelques temps après, Elisabeth, sa femme, devint enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant : C’est la grâce que le Seigneur m’a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les hommes.

Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.

Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (l’Eternel est salut). Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n’est impossible à Dieu. Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! Et l’ange la quitta.

Dans ce même temps, Marie se leva et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit. Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein. Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.

Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras ; il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, et il a renvoyé les riches à vide. Il a secouru Israël, son serviteur, et il s’est souvenu de sa miséricorde, comme il l’avait dit à nos pères, envers Abraham et sa postérité pour toujours.

Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois (jusqu’à la naissance de Jean-Baptiste). Puis elle retourna chez elle.

Le temps où Elisabeth devait accoucher arriva, et elle enfanta un fils. Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur avait fait éclater envers elle sa miséricorde, et ils se réjouirent avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l’enfant, et ils l’appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et dit : Non, il sera appelé Jean (l’Eternel a fait grâce). Ils lui dirent : Il n’y a dans ta parenté personne qui soit appelé de ce nom. Et ils firent des signes à son père pour savoir comment il voulait qu’on l’appelât. Zacharie demanda des tablettes, et il écrivit : Jean est son nom. Et tous furent dans l’étonnement. Au même instant, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia, et il parlait, bénissant Dieu. La crainte s’empara de tous les habitants d’alentour, et, dans toutes les montagnes de Judée, on s’entretenait de toutes ces choses. Tous ceux qui les apprirent les gardèrent dans leur cœur, en disant : Que sera donc cet enfant ? Et la main du Seigneur était avec lui.

Zacharie, son père, fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en ces mots : Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ! C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de sa Sainte Alliance, selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés, grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, en vertu de laquelle le soleil levant nous a visité d’en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.

Or, l’enfant croissait, et se fortifiait en esprit. Et il demeura dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël.

En ce temps là parut un Edit de César Auguste (empereur romain de 27 av. notre ère à 14 de notre ère), ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu (en 7 av. notre ère) pendant que Quirinius était Gouverneur de Syrie (de 7 à 2 av. notre ère). Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.

Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.

Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.

Il y avait dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.

Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre et bienveillance envers les hommes !

Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.

Le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu’avait indiqué l’ange avant qu’il fut conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, - suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, - et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.

Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au Temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la Loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit : Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire d’Israël, ton peuple.

Joseph et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées.

Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve, et âgée de quatre-vingt-quatre ans (née en 91 av. notre ère), elle ne quittait pas le Temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Etant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qu’ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. Or, l’enfant croissait et se fortifiait en Esprit. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. Lorsqu’il fut âgé de douze ans (en 6 de notre ère), ils y montèrent, selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Joseph et sa mère ne s’en aperçurent pas. Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses.

Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait (Dieu étant son Père, il se trouvait naturellement au Temple). Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur.

Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

 

01 (suite) : Luc, chapitre 3 : 1-6.

 

La 5° année (en 19 de notre ère et non pas en « 29 » car « 5° année » a été par erreur de copiste changée en « 15° année ») du règne de Tibère César (14 – 37 de notre ère), - à l’époque où Ponce Pilate était Gouverneur de la Judée (de 26 à 36), Hérode Antipas Tétrarque de la Galilée (4 – 39), son frère Philippe Tétrarque de l’Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysinias Tétrarque de l’Abilène, et du temps des Souverains Sacrificateurs Anne et Caïphe, - la Parole de Dieu fut adressée à Jean (à l’âge de 25 ans), fils de Zacharie, dans le désert. Et il alla dans tout le pays des environs du Jourdain, prêchant le baptême de repentance, pour la rémissions des péchés, selon ce qui est écrit dans le livre des paroles d’Isaïe, le prophète : C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées ; ce qui est tortueux sera redressé, et les chemins raboteux seront aplanis. Et toute chair verra le salut de Dieu.

 

Note : lorsque les Mages arrivent à Jérusalem, Jésus était né depuis deux ans et le roi Hérode I° le Grand était toujours vivant ; c’est la preuve que Jésus est bien né en l’an sept av. notre ère.

 

02 : Matthieu, chapitre 2.

 

Naissance et enfance de Jésus (suite selon Matthieu) :

 

Jésus (7 av. notre ère – 27 de notre ère) étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode I° le Grand (Ascalon 73 – Jéricho 4 av. notre ère), voici, des Mages d’Orient (en Perse) arrivèrent à Jérusalem (en 5 av. notre ère, deux ans après sa naissance d’après Matthieu ch. 2 : v. 7 et v. 16), et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer.

Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les Principaux Sacrificateurs et les scribes du peuple (lettrés), et il s’informa d’eux où devait naître le Christ.

Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée ; car voici ce qui a été écrit par le prophète (voir Michée 5 :1) : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple.

Alors Hérode fit appeler en secret les Mages, et s’enquit soigneusement auprès d’eux depuis combien de temps l’étoile brillait. Puis il les envoya à Bethléhem, en disant : Allez et prenez des informations exactes sur le petit enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille aussi moi-même l’adorer.

Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient (Perse) marchait devant eux jusqu’à ce qu’étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant (de deux ans), elle s’arrêta. Quant ils aperçurent l’étoile (l’OVNI au sol ?), ils furent saisis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prend le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte (en 5 av. notre ère). Il y resta (un an) jusqu’à la mort d’Hérode (en 4 av. notre ère), afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète (Osée 11 :1) : J’ai appelé mon fils hors d’Egypte.

Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les Mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon la date (de naissance de Jésus correspondant avec l’apparition de l’étoile en Perse) dont il s’était soigneusement enquis auprès des Mages. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie le prophète (31 :15) : On a entendu des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants, et n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus.

Quant Hérode fut mort (en 4 av. notre ère), voici un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Egypte, et dit : Lève-toi, prend le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts. Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère, et alla dans le pays d’Israël. Mais, ayant appris qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre ; et, divinement averti en songe, il se retira dans le royaume de Galilée, et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes : il sera appelé Nazaréen.

  

03 : Matthieu, chapitres 5, 6 & 7.

 

Le Sermon sur la Montagne :

 

Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui.

Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit :

 

1)    Heureux les pauvres, car le royaume des cieux est à eux !

2)   Heureux les affligés, car ils seront consolés !

3)   Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !

4)   Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

5)   Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !

6)   Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

7)   Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

8)   Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !

9)   Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi ! Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.

 

Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la Loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.

Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tuera point ; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier quadrant.

Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-là et jette-là loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne.

Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour une cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.

Vous avez encore appris qu’il a été dit aux Anciens : Tu ne parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment. Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le Trône de Dieu, ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin.

Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande ; et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.

Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux.

Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fais ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.

Voici donc comment vous devez prier :

 

Ø       Notre Père qui est aux cieux !

Ø       Que ton nom soit sanctifié !

Ø       Que ton règne vienne !

Ø       Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel !

Ø       Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien !

Ø       Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés !

Ø       Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal !

Ø       Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire !

Ø       Amen !

 

Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.

Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (le Dieu de l’argent).

C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter la paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère.

Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.

Demandez et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !

Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la Loi et les Prophètes.

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin (les richesses) qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin (difficile) qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent (renoncement).

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis (vêtements religieux), mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits (œuvres). Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

Ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur ! », n’entreront pas dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connu, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité !

C’est pourquoi quiconque entend ces paroles que je vous dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande.

Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine, car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.

 

04 : Matthieu, chapitres 26, 27 & 28.

 

La dernière Pâque, l’Arrestation et la Crucifixion de Jésus :

 

Lorsque Jésus eut achevé tous ces discours, il dit à ses disciples : Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié.

Alors les Principaux Sacrificateurs et les Anciens du peuple se réunirent dans la cour du Souverain Sacrificateur, appelé Caïphe ; et ils délibérèrent sur les moyens d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. Mais ils dirent : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu’il n’y ait pas de tumulte parmi le peuple.

Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui, tenant un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix ; et, pendant qu’il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête. Les disciples, voyant cela, s’indignèrent, et dirent : A quoi bon cette perte ? On aurait pu vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres.

Jésus, s’en étant aperçu, leur dit : Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a fait une bonne action à mon égard ; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. En répandant ce parfum sur mon corps, elle l’a fait pour ma sépulture. Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait.

Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariote, alla vers les Principaux Sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus.

Le premier jour des pains sans levain, les disciples s’adressèrent à Jésus, pour lui dire : Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? Il répondit : Allez à la ville chez un tel, et vous lui direz : Le Maître dit : Mon temps est proche ; je ferai chez toi la Pâque avec mes disciples. Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné, et ils préparèrent la Pâque. Le soir étant venu, il se mit à table avec les douze. Pendant qu’ils mangeaient, il dit : Je vous le dis en vérité, l’un de vous me livrera. Ils furent profondément attristés, et chacun se mit à lui dire : Est-ce moi, Seigneur ? Il répondit : Celui qui a mis la main avec moi dans le plat, c’est celui qui me livrera. Le Fils de l’homme s’en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né. Judas, qui le livrait, prit la parole et dit : Est-ce moi, Rabbi ? Jésus répondit : Tu l’as dit.

Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.

Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers. Alors Jésus leur dit : Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. Pierre, prenant la parole, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Pierre lui répondit : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose.

Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémani, et il dit aux disciples : asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier. Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre : Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Il s’éloigna une seconde fois, et pria ainsi : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Il les quitta, et, s’éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. Puis il alla vers ses disciples, et leur dit : Vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici l’heure est proche, et le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre approche.

Comme il parlait encore, voici, Judas, l’un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée par les Principaux Sacrificateurs et par les Anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit : Salut, Rabbi ! Et il le baisa. Jésus lui dit : Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Alors ces gens s’avancèrent, mirent les mains sur Jésus, et le saisirent.

Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée ; il frappa le serviteur du Souverain Sacrificateur, et il lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Ecritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ? En ce moment, Jésus dit à la foule : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le Temple, et vous ne m’avez pas saisi. Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis.

Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite.

Ceux qui avaient saisi Jésus l’emmenèrent chez le Souverain Sacrificateur Caïphe, où les scribes et les Anciens étaient assemblés. Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du Souverain Sacrificateur, y entra, et s’assit avec les serviteurs, pour voir comment cela finirait.

Les Principaux Sacrificateurs et tout le Sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. Enfin, il en vint deux, qui dirent : Celui-ci a dit : Je puis détruire le Temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours.

Le Souverain Sacrificateur se leva, et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces hommes déposent contre toi ? Jésus garda le silence. Et le Souverain Sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.

Alors le Souverain Sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort. Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets en disant : Christ, prophétise, dis-nous qui t’a frappé !

Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui et dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. Mais il le nia devant tous, disant : Je ne sais ce que tu veux dire. Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là : Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth. Il le nia de nouveau, avec serment : Je ne connais pas cet homme. Peu après, ceux qui étaient là, s’étant approchés, dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.

Dès que le matin fut venu, tous les Principaux Sacrificateurs et les Anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir. Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Ponce Pilate, le Gouverneur (Procurateur romain de Judée de 26 à 36).

Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent aux Principaux Sacrificateurs et aux Anciens, en disant : J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d’argent dans le Temple, se retira, et alla se pendre. Les Principaux Sacrificateurs les ramassèrent, et dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le Trésor Sacré, puisque c’est le prix du sang. Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ a été appelé Champ du sang, jusqu’à ce jour. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie le prophète : Ils ont pris les trente pièces d’argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu’on a estimé de la part des enfants d’Israël ; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.

Jésus comparut devant le Gouverneur. Le Gouverneur l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Mais il ne répondit rien aux accusations des Principaux Sacrificateurs et des Anciens. Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent ? Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le Gouverneur.

A chaque fête, le Gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, qu’on appelle Christ ? Car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus.

Pendant qu’il était assis sur le Tribunal, sa femme lui fit dire : Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. Les Principaux Sacrificateurs et les Anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas et de faire périr Jésus. Le Gouverneur, prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas.

Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ ? Tous répondirent : Qu’il soit crucifié ! Le Gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Qu’il soit crucifié ! Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !

Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.

Les soldats du Gouverneur conduisirent Jésus dans le Prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite : puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.

Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus. Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie « Lieu du Crâne », ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire.

Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Puis ils s’assirent, et le gardèrent. Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ».

Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche.

Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Toi qui détruis le Temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descend de la croix ! Les Principaux Sacrificateurs, avec les scribes et les Anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu.

Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière.

Depuis la sixième heure (midi) jusqu’à la neuvième (15 heures), il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : « Eli, Eli, lama sabachthani ? », c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Elie. Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Elie viendra le sauver.

Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.

Et voici, le voile du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. Le Centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.

Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin, qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.

Le soir étant venu, arriva un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus. Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre. Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla. Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.

Le lendemain, qui était le jour après la Préparation, les Principaux Sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate, et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai. Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, gardez-le comme vous l’entendez. Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre.

Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus. Son aspect était comme l’éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts.

Mais l’ange prit la parole, et dit aux femmes : Pour vous, ne craignez pas ; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici ; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez. Voici, je vous l’ai dit.

Elles s’éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Mais comme elles allaient pour l’annoncer à ses disciples, Jésus vint à leur rencontre, et dit : Je vous salue. Elles s’approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : Ne craignez pas ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront.

Pendant qu’elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux Principaux Sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Ceux-ci, après s’être assemblés avec les Anciens et avoir tenu Conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d’argent, en disant : Dites : Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le Gouverneur l’apprend, nous l’apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l’argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s’est répandu parmi les Juifs, jusqu’à ce jour.

Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils le virent, ils l’adorèrent. Mais quelques-uns eurent des doutes.

Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Amen !

  

05 : Romains 3 : 19-26.

 

La justification par la foi :

 

Or, nous savons que tout ce que dit la Loi, elle le dit à ceux qui sont sous la Loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la Loi ; puisque c’est par la Loi que vient la connaissance du péché.

Mais maintenant, sans la Loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la Loi et les Prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être une victime propitiatoire pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.

 

06 : Romains 5 : 1-11.

 

La réconciliation avec Dieu :

 

            Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

            Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ! Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.

 

07 : Romains 6 : 1-14.

 

L’identification avec la mort et la résurrection de Jésus-Christ :

 

            Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché.

            Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi, vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la Loi, mais sous la grâce.

 

08 : Romains 8 : 1-17.

 

La vie selon l’Esprit :

 

            Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit.

            En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car – chose impossible à la Loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la Loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit.

            Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la Loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.

            Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.

            Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’êtres glorifiés avec lui.

 

09 : Esaïe 53 : 1-12.

 

L’œuvre expiatoire annoncée du Messie :

 

            Qui a cru à ce que nous avons annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ?

            Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.

            Cependant, il a porté nos souffrances, il s’est chargé de nos douleurs ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Eternel l’a frappé pour l’iniquité de nous tous.

            Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert la bouche.

            Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ?

            On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau parmi les riches, quoiqu’il n’eut point commis de violence et qu’il n’eût point eu de fraude dans sa bouche.

            Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de l’Eternel prospèrera entre ses mains.

            Délivré des tourments de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa sagesse mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables.

 

10 : Hébreux 9 :1-28.

 

La Nouvelle Alliance :

 

            La première Alliance avait aussi des ordonnances relatives au culte, et le sanctuaire terrestre. Un Tabernacle fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le Lieu Saint, étaient : le chandelier, la table, et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du Tabernacle appelée le Saint des Saints, renfermant l’autel d’or pour les parfums, et l’Arche de l’Alliance, entièrement recouverte d’or. Il y avait dans l’Arche un vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron, qui avait fleuri, et les Tables de l’Alliance. Au-dessus de l’Arche étaient les Chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le Propitiatoire.

            Ce n’est pas le moment de parler en détail là-dessus.

            Or, ces choses étaient ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du Tabernacle ; et dans la seconde le Souverain Sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint-Esprit montrait par là que le chemin du Lieu Très Saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier Tabernacle subsistait. C’est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation.

            Mais Christ est venu comme Souverain Sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le Tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette Création ; et il est entré une fois pour toutes dans le Lieu Très-Saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une Rédemption Eternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit Eternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !

            Et c’est pour cela qu’il est le Médiateur d’une Nouvelle Alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première Alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis. Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit. Voilà pourquoi c’est avec du sang que même la première Alliance fut inaugurée. Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple tous les commandements de la Loi, prit du sang des veaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope ; et il fit l’aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, en disant : « Ceci est le sang de l’Alliance que Dieu a ordonnée pour vous ». Il fit pareillement l’aspersion avec le sang sur le Tabernacle et sur tous les ustensiles du culte. Et presque tout, d’après la Loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.

            Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le Ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Et ce n’est pas pour s’offrir lui-même plusieurs fois qu’il y est entré, comme le Souverain Sacrificateur entre chaque année dans le Sanctuaire avec du sang étranger ; autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice.

            Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut.


 

11 : Hébreux 11 : 1-40.

 

La foi :

 

            Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les Anciens ont obtenu un témoignage favorable.

            C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la Parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles.

            C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort.

            C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vit point la mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Or, sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

            C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.

            C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur.

            C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, et elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter.

            C’est par la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues de loin, crues et saluées, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.

            C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.

            C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Esaü en vue des choses à venir. C’est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. C’est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses os. C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi. C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre du Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.

            C’est par la foi qu’ils traversèrent le mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui en firent le tentative furent engloutis. C’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. C’est par la foi que Rahab, la prostituée, ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance.

            Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point la délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, - eux dont le monde n’était pas digne, - errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur avait été promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.

 

12 : Thessaloniciens 2 : 1-12.

 

L’Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ :

 

            Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était déjà là. Que personne ne vous séduise d’aucune manière : car il faut que l’apostasie (abandon de la foi) soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le Temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu (Antéchrist).

            Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps. Car le mystère de l’iniquité agit déjà ; il faut seulement que Celui qui le retient encore (l’Esprit de Dieu) ait disparu. Et alors paraîtra l’Impie (l’Antéchrist), que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son Avènement. L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan (précipité sur la terre), avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur enverra une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice (de ce monde), soient condamnés.

 

13 : 1° Corinthiens 15 : 50-57.

 

L’Enlèvement de l’Eglise :

 

            Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette (de l’Apocalypse). La trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la Parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ton aiguillon (Osée 13 : 14) ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la Loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !

 

14 : 1° Thessaloniciens 4 : 13-18 & 5 : 1-5.

 

Résurrection et Enlèvement de l’Eglise :

 

            Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment (qui sont morts), afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la Parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un Archange (Michel), et au son de la trompette de Dieu (7° trompette : Apocalypse 10 : 4-7), descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.

            Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! Alors une ruine soudaine les surprendra (Chute du Diable au Sixième Sceau : Apocalypse 6 : 12-17 & 12 : 3-9), comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point.

            Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ; vous êtes tous des enfants de lumière et des enfants du jour.


 

15 : Matthieu 24 : 1-51.

 

Le Retour de Jésus annoncé par lui-même :

 

            Comme Jésus s’en allait, au sortir du Temple (de Jérusalem), ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée.

            Il s’assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ?

            Jésus leur répondit : prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.

            Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévèrera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle (l’Evangile) du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.

            C’est pourquoi lorsque vous verrez l’Abomination de la Désolation, dont a parlé le prophète Daniel (Daniel 12 : 11-13), établie en Lieu Saint (du Temple de Jérusalem), - que celui qui lit fasse attention ! – alors que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes ; que celui qui sera sur le toit (en terrasse) ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. Car alors la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés.

            Si quelqu’un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles (Apocalypse 16 : 13-14 & 19 : 20), au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. Si donc on vous dit : Voici, il est dans le désert, n’y allez pas ; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. Car comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. En quelque lieu que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles.

            Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées (6° Sceau : Apocalypse 6 : 12-17). Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel (Char de l’Eternel), toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante (7° trompette), et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre. Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. Je vous le dis en vérité, cette génération (celle qui verra ces choses) ne passera point que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point (car la Parole de Dieu est éternelle).

            Pour ce qui est du jour et de l’heure (du Retour de Jésus), personne ne le sait, ni les anges des cieux, mais le Père seul. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car dans les jours qui précédèrent le Déluge (2418-2417 av. notre ère), les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’Arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le Déluge vînt et les emportât tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris, l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit (heure) le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.

            Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens pour leur donner la nourriture au temps convenable (Pasteurs des Eglises) ? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. Mais si un méchant serviteur (mauvais Pasteur), qui dise en lui-même : Mon Maître tarde à venir, s’il se met à battre ses compagnons (persécutions), s’il mange et boit avec les ivrognes, le Maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites (faux frères) : c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.

 

16 : Daniel 12 : 1-13.

 

L’Apocalypse selon le prophète Daniel :

 

            En ce temps là, se lèvera Mikaël, le grand chef (Archange), le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre (de vie) seront sauvés. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre (qui sont morts) se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.

            Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre (comme l’Apocalypse ou livre scellé de Sept Sceaux) jusqu’au temps de la fin (de l’histoire de l’Eglise). Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.

            Et moi Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l’un en deçà du bord du fleuve, et l’autre au delà du bord du fleuve. L’un d’eux dit à l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve : Quand sera la fin de ces prodiges ? Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve ; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par Celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps et la moitié d’un temps (trois ans et demi), et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée (sacrifice de Jésus, parenthèse de l’histoire de l’Eglise occultée et Apocalypse). J’entendis, mais je ne compris pas ; et je dis : Mon Seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes (cachées) et scellées (non comprises) jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal, et aucun des méchants ne comprendra (aveuglement), mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront. Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l’Abomination du Dévastateur, il y aura 1290 jours (1260 jours + 30 jours). Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’à 1335 jours (1290 jours + 45 jours) ! Et toi, marche vers ta fin ; tu te reposeras (mort) et tu seras debout (résurrection) pour ton héritage à la fin des jours.

 

 17 : Zacharie 14 : 1-21.

 

Le Jour de l’Eternel ou le Retour de Jésus :

 

            Voici, le jour de l’Eternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville.

            L’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations. Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers (mont des Oliviers : 812 m), qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident (faille est-ouest), et il se formera une très-grande vallée ; une moitié de la montagne ira vers le septentrion (nord), et une moitié vers le midi (sud). Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel (oued Yasûl, affluent du Cédron appelé aujourd’hui oued Sittï Maryam, située entre les murailles orientales de Jérusalem et le mont des Oliviers) ; vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, au temps d’Ozias (810-758), roi de Juda (Amos 1 : 1). Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui.

            En ce jour-là, il n’y aura point de lumière ; il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l’Eternel, et qui ne sera ni jour ni nuit ; mais vers le soir la lumière paraîtra (nuit prolongée d’environ 12 heures). En ce jour là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, et couleront vers la mer orientale (mer Morte), moitié vers la mer occidentale (mer Méditerranée) ; il en sera ainsi été et hiver.

            L’Eternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, et son nom sera le seul nom. Tout le pays deviendra comme la plaine, de Guéba (à 9 km au Nord-Nord-Ouest de Jérusalem) à Rimmon (à 14 km de Béer-Schéba), au midi de Jérusalem ; et Jérusalem sera élevée et restera à sa place ; depuis la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et depuis la tour de Hananéel (près de la porte des brebis) jusqu’aux pressoirs du roi. On habitera dans son sein, et il n’y aura plus d’interdit ; Jérusalem sera en sécurité.

            Voici la plaie dont l’Eternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : leur chair tombera en pourriture tandis qu’ils seront sur leurs pieds, leurs yeux tomberont en pourriture dans leurs orbites, et leur langue tombera en pourriture dans leur bouche (mort et décomposition immédiate du corps physique ou mort immédiate suivie d’un « transfert d’espace-temps »).

            En ce jour-là l’Eternel produira un grand trouble parmi eux ; l’un saisira la main de l’autre, et ils lèveront la main les uns sur les autres. Juda combattra aussi dans Jérusalem, et l’on amassera les richesses de toutes les nations d’alentour, l’or, l’argent, et des vêtements en très grand nombre. La plaie frappera de même les chevaux, les mulets, les chameaux, les ânes et toutes les bêtes qui seront dans ces camps ; cette plaie sera semblable à l’autre.

            Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des Armées, et pour célébrer la fête des Tabernacles (pendant une semaine, à partir du 15° jour du 7° mois de l’année religieuse, à la fin des récoltes et des vendanges). S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des Armées, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l’Eternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des Tabernacles. Ce sera le châtiment de l’Egypte, le châtiment de toutes les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des Tabernacles.

            En ce jour-là, il sera écrit sur les clochettes des chevaux : Sainteté à l’Eternel ! Et les chaudières dans la maison de l’Eternel seront comme les coupes devant l’autel. Toute chaudière à Jérusalem et dans Juda sera consacrée à l’Eternel des Armées ; tous ceux qui offriront des sacrifices viendront et s’en serviront pour cuire les viandes ; il n’y aura plus de marchands dans la maison de l’Eternel des Armées (le Temple), en ce jour là. 

 

 

LES PAGES CHOISIES DE LA BIBLE

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  • (Table des matières)

     

    01 : LUC, CHAPITRES 1 & 2.

    NAISSANCE ET ENFANCE DE JESUS

     

    01 (SUITE) : LUC, CHAPITRE 3 : 1-6.

     

    02 : MATTHIEU, CHAPITRE 2.

    NAISSANCE ET ENFANCE DE JESUS (SUITE SELON MATTHIEU)

     

    03 : MATTHIEU, CHAPITRES 5, 6 & 7.

    LE SERMON SUR LA MONTAGNE

     

    04 : MATTHIEU, CHAPITRES 26, 27 & 28.

    LA DERNIERE PAQUE, L’ARRESTATION ET LA CRUCIFIXION DE JESUS

     

    05 : ROMAINS 3 : 19-26.

    LA JUSTIFICATION PAR LA FOI

     

    06 : ROMAINS 5 : 1-11.

    LA RECONCILIATION AVEC DIEU

     

    07 : ROMAINS 6 : 1-14.

    L’IDENTIFICATION AVEC LA MORT ET LA RESURRECTION DE JESUS-CHRIST

     

    08 : ROMAINS 8 : 1-17.

    LA VIE SELON L’ESPRIT

     

    09 : ESAÏE 53 : 1-12.

    L’ŒUVRE EXPIATOIRE ANNONCEE DU MESSIE

     

    10 : HEBREUX 9 :1-28.

    LA NOUVELLE ALLIANCE

     

    11 : HEBREUX 11 : 1-40.

    LA FOI

     

    12 : THESSALONICIENS 2 : 1-12.

    L’AVENEMENT DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST

     

    13 : 1° CORINTHIENS 15 : 50-57.

    L’ENLEVEMENT DE L’EGLISE

     

    14 : 1° THESSALONICIENS 4 : 13-18 & 5 : 1-5.

    RESURRECTION ET ENLEVEMENT DE L’EGLISE

     

    15 : MATTHIEU 24 : 1-51.

    LE RETOUR DE JESUS ANNONCE PAR LUI-MEME

     

    16 : DANIEL 12 : 1-13.

    L’APOCALYPSE SELON LE PROPHETE DANIEL

     

    17 : ZACHARIE 14 : 1-21.

    LE JOUR DE L’ETERNEL OU LE RETOUR DE JESUS

     

     

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